Relations entre Égypte et Éthiopie chrétiennes aux XIIIe-XVIe siècles

Recherches en cours sur les sources hagiographiques, historiographiques et documentaires

Détail de la « Carte de l’Océan Atlantique » produite par le cartographe dieppois Jean Guerard en 1631, source Galllica.bnf.fr, BNF, Cartes et plans, GE SH ARCH-14, « Carte [de l'Océan Atlantique] / faitte en Dieppe par Jean Guerard, 1631 ».

Les relations entre Égypte et Éthiopie chrétiennes s’inscrivent dans une longue histoire, le Patriarcat copte d’Alexandrie ayant été institutionnellement à la tête du diocèse éthiopien du IVe au XXe siècle. Ce lien particulier donna naissance non seulement à de nombreuses productions intellectuelles et artistiques, mais aussi à d’intenses échanges tant au niveau individuel que sociétal.
Dans le cadre de ce séminaire de recherche, après un aperçu de l’histoire de ces relations, nous aborderons plusieurs cas d’étude (articles sous presse et projets en cours), mettant en évidence la variété et la complexité de ces productions, au rang desquelles des sources hagiographiques, historiographiques et documentaires, traduites de l’arabe en guèze et vice versa (notamment les Synaxaires copto-arabe et éthiopien). Ce faisant, l’accent sera mis sur l’importance du travail interdisciplinaire et du dialogue entre spécialistes.

Intervenantes
Martina Ambu (EPHE) et Perrine Pilette (CNRS)

À propos de ce séminaire
Ce séminaire teste et confronte hypothèses et méthodes pour montrer comment les sciences humaines écrivent aujourd’hui le passé de l’Afrique. L’objectif est de présenter et discuter les recherches en cours sur l’Afrique ancienne, entendue dans un sens très large de la préhistoire jusqu’au précontemporain, prenant en compte aussi bien les régions au sud du Sahara que celles qui sont au nord. Il s’agit, non seulement, d’établir une veille sur les tendances actuelles de la recherche, mais surtout de voir comment celle-ci peut se faire en situation de pénurie documentaire dans une interdisciplinarité en acte. Ce séminaire permet aussi de mobiliser et de rassembler les recherches sur l’Afrique précontemporaine, pour créer un lieu d’échanges et dynamiser le champ.

En partenariat avec le CNRS (laboratoires Institut des mondes africains, Orient et Méditerranée, Institut d’étude et de recherche sur le monde arabe et musulman)

Comité scientifique
Claire Bosc-Tiessé (INHA), Amélie Chekroun (CNRS), Marie-Laure Derat (CNRS), Anaïs Wion (CNRS)

« Monuments et documents de l'Afrique ancienne»

A propos du lieu

2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs