LE VIEIL INCENDIE
When Agathe left for the United States, Vera was twelve years old and had already stopped speaking, struck by sudden aphasia that never left her.
30 septembre - 12 octobrePassé
Conditions
De CHF 28.- à CHF 10.-

(c) Studio BAD
After fifteen years apart, the two sisters reunite one autumn in the old house in Périgord where they grew up, which has been left uninhabited since their father's death. They have nine days to empty it before the house is demolished and its stones are used to rebuild the neighboring dovecote, which was destroyed by fire a century earlier.
With sensitivity and poetry, Le vieil incendie explores the question of the sisterly bond and what remains of it once it has been stretched thin. It explores what binds two sisters separated by silence and time, but also what binds us to a land, a place, and our loved ones. Shared mythologies that unite and bring us together, memories that emerge, childhood stories that shape us. Expressing this bond is not just a matter of words: it also involves gestures and sensations. Presences. In this story, where speech and its absence are central, how can one voice be combined with the other's silence?
With great finesse, Ludovic Chazaud adapts Elisa Shua Dusapin's text for the stage, working with sensory and poetic language to create a space for mutual communication between these two sisters who were once so close.
Show in french without subtitels
LE VIEIL INCENDIE
Lorsqu’Agathe est partie aux États-Unis, Véra avait douze ans et ne parlait déjà plus, frappée d’une aphasie soudaine qui ne l’a jamais quittée.
30 septembre - 12 octobrePassé
Conditions
De CHF 28.- à CHF 10.-

(c) Studio BAD
Après quinze ans d’absence, les deux sœurs se retrouvent un automne dans la vieille bâtisse du Périgord dans laquelle elles ont grandi et que la mort de leur père laisse inhabitée. Elles ont neuf jours pour la vider, avant que la maison ne soit détruite et que ses pierres ne soient récupérées pour reconstruire le pigeonnier voisin, ravagé par un incendie un siècle plus tôt.
Avec sensibilité et poésie, Le vieil incendie explore la question du lien sororal et de ce qu’il en reste une fois qu’il s’est distendu. De ce qui lie deux sœurs que le silence et le temps a séparé, mais aussi de ce qui nous lie à une terre, à un lieu, aux êtres chers. Des mythologies communes qui unissent et réunissent, des souvenirs qui émergent, des histoires de l’enfance qui nous constituent. Dire ce lien ne passe pas que par les mots : cela passe aussi par les gestes, les sensations. Les présences. Dans ce récit où la parole et son absence sont au centre, comment conjuguer la voix de l’une au silence de l’autre ?
Tout en finesse, Ludovic Chazaud adapte à la scène le texte d’Elisa Shua Dusapin, et travaille une langue-matériau sensorielle et poétique pour créer un terrain de communication mutuelle à ces deux sœurs autrefois fusionnelles.