Visite guidée de la gare SNCF de Tours

La gare et ses secrets architecturaux...

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Venez visiter ce monument architectural, en compagnie de l’architecte SNCF Gares &

Connexions Monsieur Bertrand AHIER les 15 & 16 septembre dans le cadre des

Journées Européennes du Patrimoine.

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La gare de Tours a été conçue et réalisée de 1896 à 1898 par l’architecte tourangeau Victor Laloux, auteur également de la gare d’Orsay à Paris.

La nouvelle gare de Tours dessinée par Victor Laloux est venue remplacer les deux installations ferroviaires terminales préexistantes sur le site de Tours-Etat : « le débarcadère » démolit en 1895 et « la gare de Vendée » desservant les Sables d’Olonne.

La symbolique de cette réunification de deux réseaux ferrés a été clairement exprimée par l’architecte dans la composition d’ensemble de la gare.

A dix-sept mètres de hauteur, deux élégantes grandes halles métalliques s’élancent au-dessus d’un généreux plan de voies et quais. La fonte ornementale, l’acier structurel, les plafonds en bois lambrissés en sous face de couvertures s’associent harmonieusement pour laissent entrer, par de grands lanterneaux filants sous les halles, la lumière dans la gare.

Depuis les quais, les voyageurs sont guidés vers le parvis de la gare par les tympans de lumière, verticaux, résilles de métal et de verre, enserrant les deux extrémités nord des deux halles.

Sous le grand volume des halles et de part et d’autres de celle-ci, les modénatures des façades intérieures de deux bâtiments de service, sont sobrement travaillées, mais richement ornementées de dix-huit tableaux en céramique peinte.

À l’extérieur de la gare, au nord, côté parvis sur ville, deux bâtiments en solides pierres calcaires et aux toitures en ardoises, encadrent franchement, à l’est et à l’ouest chacune des deux grandes halles sur la moitié de leurs longueurs.

La monumentalité et le contraste entre l’épaisseur de la pierre de la façade extérieure et la finesse des structures métalliques, sont exprimés avec force et symbolique. Une façade riche avec ses quatre statues, sculptées par Henri-Frédéric Varenne, allégories des villes destinations de Nantes, Limoges, Bordeaux, Toulouse, juchées sur de robustes piles colonnes.

Et, dans cette opulence, la légèreté métallique des pignons des deux halles, «tenues » par les arcs en plein-cintre finement ouvragés, aux grands tympans prolongés par deux imposantes marquises de métal et de verre abritant les voyageurs entrants et sortants.

En majesté, la pendule monumentale, maître de l’espace-temps ferroviaire, est enchâssée entre deux piles-colonnes, dans l’axe de la gare.

Cette architecture ferroviaire et urbaine, à la fois classique et innovante pour l’époque, qui allie les trois canons des beaux-arts : architecture, sculpture et peinture, apporte à la fois équilibre et dynamisme à la composition d’ensemble de la gare de Tours.

Dans ce cadre, les 18 exceptionnels tableaux en céramique peinte, participent complètement à cette dynamique, en apportant art, culture et impulsion commerciale, à la croisée des siècles, pour de nouvelles invitations au voyage vers des destinations rêvées.

A bientôt en gare pour les découvrir…

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