Matheuses : Les filles, avenir des mathématiques.
Mardi 2 avril à 20h
Présentation du livre à la Maison des Jeunes et de la Culture du Grand Cordel (18 rue des Plantes, Rennes).
Vente, questions sur et dédicace de l'ouvrage.
Mercredi 3 avril 10h-11H30
Maths, au-delà des idées reçues
Amphi H Campus Beaulieu
Au lycée, les mathématiques sont la matière reine, celle qui ouvre toutes les portes, et où seuls les meilleurs réussissent. Mais pourquoi cette discipline a-t-elle tant d'importance ? Et d'ailleurs, d'où viennent notre intérêt et nos compétences en maths ? Est-ce inscrit dans nos cerveaux ou nos gènes ? Quand on porte un regard sociologique sur les maths, on se rend compte que les « meilleurs » y ont très souvent le même profil. À l'inverse, le fait d'être une fille, de venir d'un milieu modeste ou d'être d'origine étrangère ou immigrée rend beaucoup moins probable la réussite en maths... Comment expliquer cela ? Qu'est-ce que le sexe, l'origine sociale ou la couleur de peau peuvent bien venir faire dans cette équation ? À partir d'une enquête sociologique menée auprès de 45 lycéennes, cette conférence montre que la réussite en maths n'a rien d'inné. Au contraire, nos rapports à cette matière sont le résultat de rapports sociaux. Sexisme, élitisme, racisme... la sélection par les maths est finalement bien moins neutre qu'elle n'en a l'air.
Mercredi 3 avril 14h-16h
Les mathématiques, la plus élitiste des disciplines ?
Amphi H Campus Beaulieu
Alors que la France brille par ses performances au plus haut niveau des mathématiques internationales, elle se distingue aussi par une baisse du niveau moyen des élèves et par l’intensité des inégalités sociales devant la discipline. Selon certains indicateurs, la France est en effet le pays de l'OCDE ou le fait d'être une fille ou un élève issu des classes populaires impacte le plus négativement les parcours et performances en maths.
En s'appuyant sur la recherche en sciences sociales et un enquête sociologique par observation et entretiens pendant des stages de maths pour des lycéennes, cette conférence explore ce paradoxe en analysant la façon dont l'élitisme – qui s'appuie sur une croyance persistante en une forme de « génie » mathématique – produit et renforce l’exclusion.