La Sablière
16 rue de l'orangerie. 69300 CALUIRE ET CUIRE
- Métropole de Lyon
- Auvergne-Rhône-Alpes
Les archives permettent de remonter son Histoire jusqu'au 14ème siècle ! Depuis, elle fut diversement exploitée : tantôt pour les revenus tirés de la vigne, tantôt comme maison des champs ou maison des collines entre les mains de riches familles de marchands, bourgeoises ou aristocratiques et enfin comme une habitation permanente pour de riches soyeux lyonnais à partir du 19ème siècle.
Didier Petit de Meurville (1793-1873), patron d'une manufacture lyonnaise pour ornements d'églises, fait construire la maison bourgeoise actuelle tout en aménageant les premiers jardins anglais. Il y reçoit une série de personnalités : le duc de Montmorency-Laval, le père Lacordaire, les carlistes espagnols exilés, ...
En 1849, elle passe entre les mains de Jean-Barthélémy Chazottier (1804-1891), issu d'une famille de paysans de Brindas, qui gravit, par son seul mérite, les échelons de la hiérarchie sociale devenant ainsi un riche négociant dans le commerce et la confection de velours uni. La maison et les jardins anglais sont alors totalement remaniés.
Tandis que Jules Micol (1822-1900), dessinateur sur tissus, peintre des Beaux-Arts de Lyon et l'un des premiers photographes lyonnais, habite chez son beau-père et trouve ici l'inspiration pour peindre ou s'essayer à la photographie. Il prend depuis la terrasse les plus anciennes photographies du parc de la Tête d'Or, des vues de Lyon, de la Sablière, ...
Depuis, sept générations se sont succédées. Louis Grognot (né en 1929), ingénieur chimiste et botaniste par passion, a établi un véritable jardin botanique entretenu aujourd'hui par sa fille Michèle Dehan-Grognot (née en 1962) tandis que l'historien Maxime Dehan (né en 1990), son petit-fils, y puise son inspiration pour écrire ses chroniques historiques et ses livres.
En visitant la Sablière, partez à la rencontre des bourgeois, aristocrates, artistes, généraux, hommes politiques, hommes d'église, ... qui ont habité ou séjourné en ces lieux. Découvrez les secrets de cette propriété remarquable, sa maison et son jardin anglais, à l'ombre des tonnelles, des glycines, des mûriers, et d'autres arbres ou arbustes exotiques ramenés par Louis Grognot au fil de ses voyages.
Parcourons ensemble les allées sinueuses du "petit Parc de la Tête d'Or".
Tags
Parc paysager (à l'anglaise), Jardin de collection (botanique, arboretum...), Jardin privé
Accès
Une partie du jardin (les balmes) n'est accessible que par des escaliers.
©Maxime Dehan