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Dimanche 26 mai, 16h00Passé
Conditions
Rendez-vous sur place à l'adresse et à l'heure indiquée, dans le parc qui longe le cimetière du Père Lachaise, devant la sculpture "Aux victimes des révolutions". Billet prix libre.
Mai 2024
Dimanche 26
16:00 - 16:30
De 6 à 99 ans

Jardin Samuel de Champlain, le long du Père Lachaise, sculpture Le mur des Révolutions

18 avenue Gambetta 75020 Paris
  • Paris
  • Île-de-France

COMM UNE(S) ou MARIANNE DESARMEE

Allégorie dansante en hommage AUX FEMMES sans nom QUI DERRIERE ET DEVANT LES BARRICADES LUTTENT pour la JUSTICE, la PAIX , la LIBERTE. Mémoires d' inconnues à exhumer de temps en temps.
Dimanche 26 mai, 16h00Passé
Conditions
Rendez-vous sur place à l'adresse et à l'heure indiquée, dans le parc qui longe le cimetière du Père Lachaise, devant la sculpture "Aux victimes des révolutions". Billet prix libre.
@helenecourvoisier

COMM UNE(S) ou MARIANNE DESARMEE

Danse mur murée par Hélène Courvoisier (Cie Annette Leday/Keli)

Cette chorégraphie d'environ 30 minutes est inspirée par la sculpture de Paul Moreau–Vauthier située dans le parc qui longe le cimetière du Père Lachaise « Aux victimes des révolutions » et qui s’honore d’une phrase de Victor Hugo :
« Ce que nous demandons à l’avenir, ce que nous voulons de lui, c’est la justice, ce n’est pas la vengeance ».
Ce solo reprendra des éléments d'autres spectacles dansés dans la rue : Marianne Désarmée en 2014 et "COMM UNES pensées 1871...2021" en 2021 pour lesquels la phrase de Victor Hugo et/ou l'histoire de la Commune de Paris ont été au centre des questionnements pour déployer idées et mouvements.
Pour Marianne désarmée, c'est un mouvement modestement poli(é)tique de la Révolution française jusqu'à la deuxième guerre mondiale qui interroge la violence et ses différentes formes. Depuis celle faite aux femmes, aux enfants, aux plus pauvres, à celle des combats pour la justice, et des révolutions jusqu'aux guerres et à celle ultime des génocides.
Pour COMM UNE(S) c'est un dialogue dansé avec la mémoire des lieux. Vision de ce sang versé avec détermination pour plus de justice et de liberté. Ces souvenirs collectifs incrustés sous les pavés de nos rues du 20ème arrondissement ressurgissent en révolte artistique et/ou politique sur les murs de nos quartiers au fil du temps.
C'est une allégorie dansante pour transformer un instant nos lieux communs en mémoire imaginée, un hommage à toutes les femmes mortes pour plus de justice, de paix et de liberté qui restent dans l'ombre de nos cimetières et du monde.
Ce sont des souvenirs inconnus à exhumer, d'un temps à l'autre jusqu'à construire la mosaïque d'une Histoire racontée autrement, d'un possible accord, un espoir.

En guise de biographie et de note d'intention
Depuis longtemps, je danse c'est mon métier.
Depuis longtemps j'écris des mots qui racontent cette danse différemment.
Depuis longtemps je photographie les murs, l'art sur les murs, peau des villes qui racontent un présent, l'air du temps, et je m'en inspire pour danser dans la rue, habiter autrement nos lieux de passages.
Depuis longtemps, au sein la cie Annette Leday/Keli, nous poursuivons un dialogue poétique avec des danseurs indiens du Kerala. Nous arpentons des chemins où danser ensemble, en équilibre, en ouverture, en questionnement, entre et avec deux cultures pour dire la beauté du divers.
Depuis longtemps, je partage le plaisir de danser dans les écoles et les collèges. Travailler avec les enseignants et leurs élèves autour d'un projet dansé permet un regard différent sur chacun.
Danser,
pour un instant, changer l’espace, jouer avec le hasard, exalter l’éphémère, aller vers notre dedans symbolisé dehors,
les couleurs, les lumières, les tonalités, les aspérités, la matière, le souffle.
Danser,
se raccorder au monde, à nos perceptions de l’infini et de l’infime, donner à voir autrement, partager nos chemins, nos
traversées intimes.
Danser,
en résonance avec l'air du temps, faire se toucher des époques, être passe-muraille, fantôme des émotions inscrites
dans, sur les murs, qu’on dresse en peur de l’autre, qu’on détruit en espoir.
Murs mémoires, murs identitaires, mémoires murées, murs sécuritaires, murs feuilles de papier.
Danser,
brasser l’air, faire contre-poids , résister en cris d’oiseau, se déplacer dans un espace qui n’est pas virtuel, faire écho, en héritage, en mémoire, en imagination.
Danser,
tisser la toile imaginaire des pensées sauvages, suspendre de pas en pas les images. Aller contre, tout contre les murs.

Hélène Courvoisier


http://annette.leday.cie.free.fr/Keli/Hors_les_Murs.htm

COMM UNES :

Diapoème 1 :

Diapoème 2 :

Diapoème 3 :

Marianne Désarmée :

Type d'animations :
Concert/Spectacle

À propos du lieu

Jardin Samuel de Champlain, le long du Père Lachaise, sculpture Le mur des Révolutions
18 avenue Gambetta 75020 Paris
  • Paris
  • Île-de-France