L’actualité des rapports qu’entretiennent le corps et le droit incite à investir un thème qui connaît depuis les dernières décennies de très profonds bouleversements, alors même que le corps apparaît objet de convoitise. Ce débat se présente d’envisager les questions nouvelles (greffe d’utérus, états limites du corps, identité, intégrité, indisponibilité) et d’affronter l’âpreté des réalités concrètes que le juriste doit aujourd’hui réguler. Explorer la place qu’occupe le corps dans le droit oblige à penser les évolutions contemporaines de notre droit à l’épreuve des bouleversements techniques et des exigences éthiques que pose au droit le vivant.