Musée de Valence, art et archéologie
4 Rue Saint-Didier, 26000 Valence, France
- Drôme
- Auvergne-Rhône-Alpes
Archéologie : culture matérielle, habitat, vie quotidienne, espace et rites funéraires offrent un éclairage sur l'histoire des sociétés anciennes en moyenne vallée du Rhône ; Préhistoire et Protohistoire : à travers plusieurs sites clefs du département et de la région, trois cents objets offrent un panorama chronologique et thématique de la préhistoire de la moyenne vallée du Rhône sur deux millions d'années : outillages lithiques et osseux, art mobilier, céramiques, objets de parures métalliques, parmi lesquels se distinguent l'Os coché de la grotte du Taï, un ensemble de Pointes de flèches en silex d'une remarquable finesse de taille... ; Antiquité : la période gallo-romaine présente l'histoire de Valence et de son territoire à travers des objets relatifs à la vie quotidienne et aux cultes funéraires, des éléments d'architecture telles les exceptionnelles mosaïques provenant de villas de Saint-Paul-les-Romans (Orphée charmant les animaux, Les Travaux d'Hercule) et de Luc-en-Diois (La mosaïque aux Bucranes). Moyen-Age : liée aux origines religieuses de Valence, la collection évoque l'histoire du groupe cathédral dont l'ancien évêché transformé en musée, et le développement des abbayes valentinoises : chapiteaux figurés ou à décor végétal dont le Chapiteau de la descente aux limbes, Mosaïque de l'ancien baptistère... Seul musée d'art des départements Drôme-Ardèche, ses collections réunissent peintures, dessins, sculptures, arts décoratifs du XVIe au XXe siècles. XVI-XVIIe siècles : différentes écoles témoignent de la richesse des sujets et des styles qui se développent à cette époque : les écoles flamandes et hollandaises avec le paysage naturel, les allégories, les écoles françaises avec le paysage classique, les écoles italiennes avec les natures mortes. XVIIIe siècle : deux genres sont dominants dans les collections : le portrait et le paysage de ruines. Le musée possède une exceptionnelle collection de sanguines et de peintures d'Hubert Robert : elle constitue avec celle du Louvre et celle du musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, l'ensemble le plus remarquable d'oeuvres de ce peintre, surnommé en son temps "Robert des ruines". XIXe siècle : l'histoire est le sujet de prédilection pour les néoclassiques mais également pour les romantiques. Quant au paysage, il devient un genre autonome qui attire les peintres classiques, les romantiques, les réalistes, les peintres de Barbizon et les pré-impressionnistes. XXe siècle : cette collection est composée de trois domaines : l'Abstraction, la sculpture contemporaine liée à la nature et à la mémoire et le dessin contemporain.
Ministère de la Culture - Direction générale des Patrimoines - Service des musées de France