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Samedi 18 juin 2022, 11h00Passé
Juin 2022
Samedi 18
11:00 - 19:00

La fabrication du Livre contre la Guerre

Rencontre avec Christophe Bisson, vidéaste, et Lancelot Hamelin, auteur et metteur en scène, à l'occasion de leur future résidence au LaM
Samedi 18 juin 2022, 11h00Passé

Prenant comme point de départ une enquête collective réalisée autour de l’hôpital psychiatrique médiéval Bîmanîstân Al-Arghoun situé à Alep en Syrie, le projet artistique La fabrication du Livre contre la Guerre est un témoignage de la philosophie du soin développée à la grande époque de la pensée islamique.


L'hôpital Bîmanîstân Al-Arghoun, transformé depuis 2010 en musée - un an avant le début des combats armés en Syrie -, interroge l’histoire du soin, la souffrance psychique et la maladie mentale ainsi que la façon dont l’espace et la musique interviennent dans la relation entre soignant·es et personnes soignées.

Initié depuis fin 2019, deux volets du projet La fabrication du Livre contre la Guerre ont déjà été menés avec un groupe de pensionnaires du foyer Léone Richet, en partenariat avec la Comédie de Caen, et le Comité d’Aide Humanitaire au Peuple Syrien, avec le Centre Pompidou-Metz.
À travers cette résidence itinérante, les réalisations de chaque groupe permettent de constituer les différents chapitres d’un « livre contre la guerre » qui pourrait, un jour, rejoindre le Bîmarîstân Al-Arghoun.

Le troisième chapitre du projet est mené en partenariat avec le LaM, où les artistes Benjamin Attahir (compositeur), Gaël Baron (comédien), Christophe Bisson (vidéaste), Raquel Camarinha, (chanteuse) et Lancelot Hamelin (auteur-metteur en scène) seront accueillis en résidence à partir d'octobre 2022.
À cette occasion, rencontrez Christophe Bisson et Lancelot Hamelin, qui réalisent un film témoignant du projet, ainsi que les résidents du Foyer Léone Richet de Caen, qui ont participé à son premier volet.


 

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À propos du lieu

LaM
1 allée du Musée, VIlleneuve-d'Ascq
  • Nord
  • Hauts-de-France
En acceptant la donation Masurel en 1979, Arthur Notebart, qui était alors Président de la Communauté urbaine de Lille, engageait la collectivité territoriale dans une aventure qui n’était pas jusque-là dans ses attributions. Une association loi 1901 fut donc créée pour la gestion du musée d’art moderne et ses statuts permirent de structurer et d’organiser le fonctionnement du Musée.

Pierre Chaigneau fut alors recruté comme conservateur pour mettre en place un programme fidèle à l’acte de donation qui précisait les volontés de Geneviève et Jean Masurel. Ce programme devait trouver sa place dans le bâtiment que l’architecte Roland Simounet était chargé de construire dans la ville nouvelle de Villeneuve-d’Ascq.

Les dialogues féconds entre donateurs, architecte et conservateur permirent l’ouverture, en 1983, d’un musée associant parfaitement les fonctions de conservation et de diffusion grâce à des salles d’exposition permanente et temporaire, un parc de sculptures, un auditorium, une bibliothèque, un service éducatif et culturel. Joëlle Pijaudier-Cabot succéda à Pierre Chaigneau en 1987 et exerça ses fonctions jusqu’en 2007.
Pendant cette période, une politique active d’acquisitions et une programmation de grandes expositions d’art moderne et contemporain hissèrent le Musée à une reconnaissance internationale.

Un nouvel épisode de la vie du MAM commença quand la collection d’art brut de L’Aracine fut donnée au Musée en 1999, engageant la Communauté urbaine de Lille à agrandir le Musée afin de présenter de façon permanente l’art brut aux visiteurs. Le Musée devenait celui de l’art moderne, de l’art contemporain et de l’art brut.

En 2008, fut choisi un nouveau nom, le LaM (Lille Métropole, musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut), annonçant la réouverture du Musée dans sa nouvelle configuration.
Accès
– par la route : à 20 min. de la gare Lille Flandres, autoroute Paris-Gand (A1/A22/N227), sortie 5 ou 6 Flers / Château / Musée d’art moderne. -Parking : -Les emplacements de parking réservé PMR se situe juste avant le rond point de l’allée du Musée, face au pavillon d’entrée du musée. -2 parkings publics (non surveillés) sont disponibles : parking P7 (dit Des Moulins – hauteur maxi : 1,80m). Le Parking P8 (hauteur maxi : 1,80m), juste à coté du musée, mais plus petit.
M.Lerouge / LMCU