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16 et 17 septembre 2023Passé
Septembre 2023
Samedi 16
10:00 - 18:00
Dimanche 17
10:00 - 18:00

Église Saint-Michel

Place de l'Église 36140 Lourdoueix-Saint-Michel
  • Indre
  • Centre-Val de Loire

Visite libre - Eglise

Visite libre de l'église.
16 et 17 septembre 2023Passé
I.Bourdaa

Visite libre de l'église.

Types d'événement
Visite libre
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Conditions de participation
Gratuit
Type de public
Tout public

À propos du lieu

Église Saint-Michel
Place de l'Église 36140 Lourdoueix-Saint-Michel
  • Indre
  • Centre-Val de Loire
La paroisse de Lourdoueix-Saint-Michel qui dépendait du diocèse de Limoges se rattachait au Bas-Berry car elle dépendait de l’abbaye de Déols. L’église doit sa naissance à un oratoire, « oratorium Sancti Michaelis », comme l’indique son nom. Cet édifice primitif dut faire place vers le XIIe siècle à une construction plus vaste.
Le chœur est de style roman. La nef, plus large que le chœur, communique avec lui par une ouverture à arc brisé, quelque peu agrandie à l’époque moderne. Dans le pignon ouest, au-dessus de l’entrée, subsiste une étroite fenêtre en plein cintre. Son ébrasement intérieur, coupé par la voûte actuelle prouve que la nef fut anciennement plus élevée. Sans doute était-elle recouverte d’une voûte de bois plaquée sur la charpente ?
D’importants remaniements eurent lieu à la suite des destructions causées par la guerre de Cent ans. Ils furent ordonnés en 1445 par Pierre de Montbrun, évêque de Limoges. Une voûte de pierre divisée en 3 travées vint remplacer celle de bois. Les nervures évidées des croisées d’ogives retombent sur les culots en forme de têtes. La voûte paraît un peu évasée mais cela a permis de laisser subsister la charpente au-dessus des clefs dont le niveau ne dépasse pas celui des murs latéraux.
La porte d’entrée, qui date de la restauration du XVe siècle, est enserrée entre 2 contreforts très saillants. Leur rôle consiste à renforcer le pignon car la poussée des voûtes est supportée par d’autres contreforts placés aux angles de l’édifice. La position oblique dans laquelle ils sont placés permet de les attribuer eux aussi au XVe siècle. Ces contreforts amortis vers le haut par 2 ressauts successifs s’élargissent ensuite pour servir de support à 2 tourelles à poivrières. La partie haute des tourelles repose sur des corbeaux qui laissent place à une rangée de mâchicoulis qui permettaient de protéger la façade de l’église. Un court chemin de ronde, interrompu par une bretèche, relie les 2 tourelles. Placée dans l’axe de l’église, la bretèche est munie de mâchicoulis qui surplombent la porte d’entrée. Elle est abritée par une petite croupe qui prend appui sur le pignon.
En somme, les parties hautes de la façade ouest sont l’équivalent d’un élément de courtine de forteresse médiévale. On suppose que cette façade était reliée à d’autres ouvrages de défense qui formaient l’enceinte aujourd’hui disparue du bourg. Les murs du chœur sont exhaussés en une puissante tour carrée, recouverte d’une toiture en pavillon ; cette tour sert de clocher, mais E. Hubert proposait d’y voir une sorte de donjon qui aurait complété le caractère militaire de l’église.
Du côté nord, une tour d’escalier conduit aux combles. Une vielle chapelle latérale possède une fenêtre masquée par un contrefort, ce qui indique son ancienneté. A l’intérieur, on peut voir dans le dallage « la tombe d’un ecclésiastique portant en demi-relief la représentation d’un calice et d’un ostensoir cruciforme ». Le mobilier de l’église comprenait par ailleurs 2 statuettes de bois polychrome du XVIIIe siècle placées de chaque côté de l’autel. L’une était celle de saint Blaise, patron des laboureurs, elle a été dérobée, l’autre celle de saint Michel terrassant le dragon. L’église est inscrite au titre des monuments historiques (IMH).
Tags
Monument historique, Édifice religieux
DR