Exposition Julien Allègre, Autres mondes (sculpture)
La galerie Capazza a le plaisir d’inviter Julien Allègre.
Une dizaine d’oeuvres seront exposées dans les espaces extérieurs de la galerie.
Julien ALLEGRE, est né en 1980 en Arles.
Il vit et travaille en Provence, France
Artiste sculpteur et musicien autodidacte, il participe à de nombreuses expositions et performances en France et en Europe.
Son travail est présent dans de nombreuses collections particulières et fondations en France et plus loin encore.
Il est sans aucun doute un artiste de matière, avide de trouver celle qu’il n’a pas encore été ... Il nous invite ici à ressentir les métamorphoses autant émotionnelles que concrètes du visible.
Ces sculptures sont le fruit d’un travail sur plusieurs années, elles sont le reflet du cheminement aux multiples variations parcouru, convoquant des sujets forts tels que la complexité de l’âme, ses forces et ses faiblesses, ou portant sur l’animalité et la beauté de la nature, soit encore sur l’intemporalité ou l’irrévocable temps qui passe ...
« Pouvoir témoigner de mon admiration envers la nature me semblait être une évidence.
Ces êtres élancés sont des gardiens d’un temps passé, et des sentinelles du présent.
Ils sont dénués de couleurs, de têtes, dans leurs simples statures d’observateurs, leurs corps s’apparentent à des squelettes fantastiques de branchages où le temps fantasmé n’aurait laissé que l’essentiel de la matière pour pouvoir encore témoigner !
Ces Hommes fossiles, sont l’un des aboutissements du cheminement de la matière que je développe depuis plus de dix années.
Le métal que je trouve le plus souvent à son état mercantile, déjà utilisé mais sous sa forme d’objet, j’ai appris à le travailler et à lui donner, il me semble, un aspect vivant.
La matière est devenue rugueuse, la gamme des tons de rouille est pour moi poésie,
les strates de lignes font penser à des montées de sèves printanières,
les extrémités des pièces, à un éclatement de branchages appelant à son feuillage.
Une fois placés dans un environnement « naturel » ils semblent dialoguer avec leur environnement, congédiant avec fermeté les mauvaises actions qu’on pourrait avoir envers la nature dont ils se font les gardiens.»