Balade : « les anciennes usines à farine de Salles »
Moulin de Martinet
Le moulin de Martinet, appartenait aux chevaliers de Malte et a été acquis en 1928 par Monsieur Louis Courbin. Appartenant aujourd’hui à Mesdames Dupart et Noailles. L’exploitation de celui-ci s’arrêta en 1964. Avant 1928 ce site était un rendez-vous de chasse pour les notaires et avocats de Bordeaux (colombiers de bordeaux), à cette époque un régisseur vivait dans ce futur moulin avec son épouse.
Affleurement d’argile au Martinet.
Moulin de Mouchon
En 1764, les sieurs Baillon et Castaing, propriétaires (eux ou leurs épouses) d'un moulin dit le Mouchon, situé dans la commune de Salles, sur le ruisseau du même nom, acquièrent à titre de fief, du seigneur du lieu, « toutes les eaux composant le ruisseau appelé le Mouchon, vers le milieu duquel est le moulin de ce nom, sans toutefois rien innover aux droits dudit moulin, desquelles eaux seulement ledit seigneur s'est démis, dévêtu et dessaisi en faveur desdits Baillon et Castaing, les en a vêtus et saisis féodalement, à la condition qu'eux ni leurs successeurs à l'avenir, ou plus que ledit seigneur ou ceux qui pourraient avoir droit, ne pourront bâtir, construire ni édifier aucun moulin sur l'étendue du ruisseau, sous telle peine que de droit. » Cette concession est confirmée dans toute son étendue par le seigneur de Salles, en 1786.
Dans la décennie 1840, le sieur Pierre Dupuch (représenté maintenant par le sieur de Puységur) ayant élevé une usine sur le ruisseau, en aval du moulin le Mouchon, les dames Jautard et Debourg, propriétaires actuels de ce moulin, l'ont assigné pour voir dire qu'elles seules sont propriétaires et doivent seules conserver le libre usage des eaux du Mouchon ; en conséquence, voir faire inhibition et défense d'obstruer en aucune façon ledit ruisseau et d'en détourner le cours ; voir ordonner la destruction de tous ouvrages qui pourraient avoir été établis pour y apporter obstacle, etc. Le 10 août 1847, le jugement du tribunal de Bordeaux déclare cette demande mal fondée.
Le moulin, ou les ruines qui en restent, sont bien là mais bien cachées dans la broussaille derrière un panneau "propriété privée" qui dissuade d'aller au-delà. Ces ruines sont sur un bief un peu éloigné de la rivière comme c'est toujours le cas.
[Recueil général des lois et des arrêts, Volume 28, Sirey, 1849]