Mangrove coco l'échelle
Volga plage 97200 Fort de france
La Baie de Fort-de-France constitue un écosystème riche de sa
biodiversité et d’une histoire qui en a fait, au gré des siècles, un espace gagné par l’homme et ses aménagements. Entre les forts et les batteries de l’époque coloniale et les équipements industriels et touristiques, portuaires et aéroportuaires, des espaces d’habitat se sont formés, dont certains par la construction d’hommes et de femmes sur des sites naturels.
C’est toute l’histoire des quartiers d’habitat populaire et informes, dont le concept de mangrove urbaine” résume l’histoire et l’actualité. Parmi ceux-ci, entre le Centre-Ville, Dillon et l’Etang Z’Abricots, Volga-Plage figure parmi les quartiers les plus
emblématiques de la ville, par sa personnalité, par ses problématiques, et par sa capacité de résilience.
Par son Conseil Citoyen et par son Agence de Développement Local, Volga a engagé un projet de “territoire résilient” avec un programme d’actions concernant l’habitat, l’économique, la citoyenneté et la biodiversité. À proximité du quartier Volga Plage, on compte de nombreuses aires maritimes abritant une faune et une flore très riches. Parmi elles, deux zones biotiques de marais maritimes connues aussi sous le nom de « mangrove » sont présentes : la mangrove de l’Etang z’Abricots et la
mangrove de Coco l’Echelle. Lieux de ponte pour certaines espèces, garde-manger pour d’autres, puits à carbones, barrières naturelles contre les aléas naturels (cyclones, tsunamis, submersion marine …) sont autant de fonctions que possède ce milieu. Ces deux zones sont bordées par une multitude d’activités humaines (axes routiers, magasins, hôtels, logements, activités portuaires) ; elles sont donc soumises au quotidien à une pression anthropique agressive qui en altère le fragile équilibre.
Nous y trouvons également des sites d’une autre nature physique et environnementale : les berges de la rivière Monsieur ainsi que l’Anse Toupré, plage résiduelle de fond de baie, deux sites potentiellement affectés par cette constante anthropisation.
L’ADLVP s’engage sur l’enjeu qu’est l’interface Ville-Port et souhaite participer à la sauvegarde de ces aires littorales et propose à la population un projet sur la connaissance et la préservation des milieux marins. Il s’agit de positionner ces 4 sites en Aires Maritimes Educatives pour y développer des projets éducatifs pérennes, adaptés et partagés, qui intègrent des actions souples et innovantes de protection et de valorisation. Cette démarche permettra de sensibiliser tout un chacun sur l’importance de cet écosystème tout en renforçant notre culture environnementale qui ne cesse de disparaître, de génération en génération au fil des années.
Ce projet d’Aires Maritimes Educatives se déroule selon 3 axes :
- l’observation des sites et veille sur l’occupation anthropique
- les activités pédagogiques, scientifiques et éco-citoyennes
- la consolidation et la protection des milieux
Tags
Espace naturel, parc, jardin
Accès
Voiture et Bus par le biais de la RN9