Ville de Saint-Marcellin
Saint-Marcellin
- Isère
- Auvergne-Rhône-Alpes
Ancienne sous-préfecture de l'Isère, Saint-Marcellin est la ville siège de la collectivité de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté.
La ville possède un riche passé historique. Située à proximité du château de Beauvoir-en-Royans et de l'Abbaye de Saint-Antoine, deux lieux de pouvoirs politique et religieux, la ville, devient une petite capitale religieuse et administrative.
A 10 km se trouve L'Abbaye de Saint-Antoine, alors siège de l'ordre des Antonins qui abrite les reliques du saint. Le lieux devient l'un des plus importants pèlerinages d'Occident et attire de nombreux pèlerins qui transitent par la ville. Au début du XIVe siècle, le dernier dauphin de Viennois Humbert II, qui réside souvent en son château de Beauvoir-en-Royans, fait bénéficier Saint-Marcellin de divers privilèges et accorde à ses habitants en 1343 une charte de libertés, franchises et privilèges et autorise la ville à construire une enceinte fortifiée. Cette charte est à l'origine du développement de la ville.
Au XIe siècle, le bourg de Saint-Marcellin est attesté grâce à la mention d'une église dédiée à saint Marcellin, premier évêque d'Embrun, mort en 374. Le siège du conseil delphinal y est établi de 1337 à 1340, ensuite transféré à Grenoble, devenant le parlement du Dauphiné. Cependant, la ville conserve la judicature du Viennois et Valentinois. Cette cour majeure y subsiste jusqu'au début du XVe siècle, époque où la ville devient chef-lieu de bailliage, en même temps que Vienne et Grenoble. Ces dernières sont les capitales de leur juridiction.
Jusqu’à la Révolution, Saint-Marcellin reste une ville d'hommes de loi, de nobles et de notables. L'importance de la ville est renforcée par la présence de quatre grands monastères : Carmes, Ursulines, Visitandines et Récollets. A la Révolution, elle devient chef-lieu de district puis, en 1800, sous-préfecture et le reste jusqu'en 1926.
Accès
Gare SNCF, Autoroute A49
Cendrine Tresca