Aux confins du romantisme
C’est une Fantaisie en la mineur pour piano et orchestre, composée pour son épouse Clara, qui deviendra quatre années plus tard le premier mouvement de l’unique Concerto pour piano de Robert Schumann. Bien qu’ayant rencontré un triomphe dès sa création, ce concerto s’éloigne des concertos romantiques par son absence de démonstration de bravoure technique. Du thème mythique du premier mouvement à la fougue du troisième, en passant par l’inégalable grâce du mouvement central, il s’agit ici de l’une des œuvres les plus belles et les plus significatives du génie schumannien.
Florian Noack, jeune pianiste belge de 34 ans, mettra tout son talent et sa délicatesse au service de ce concerto majestueux. Lauréat de nombreux concours internationaux, ce passionné de musique romantique voit tous ses enregistrements primés par de nombreuses distinctions. C’est la première fois qu’il est invité par l’Orchestre de l’Opéra de Massy.
La seconde partie du concert sera consacrée à l’œuvre d’un Mendelssohn de seulement 15 ans, sa Symphonie n°1. Il s’agit en réalité de sa treizième et dernière symphonie de jeunesse, mais sa première pour grand orchestre. La fougue de Mendelssohn est déjà bien présente et laisse entrevoir le génie harmonique des quatre symphonies qui suivront.
PROGRAMME
Fanny Mendelssohn
Ouverture en Ut
Robert Schumann
Concerto pour piano, en la mineur op. 54
Felix Mendelssohn
Symphonie n°1, en ut mineur op. 11 (MWV N 13)