Scène principale de la ville de Clermont-Ferrand
Place de Jaude
Avec une programmation aux sonorités pop/rock en passant par la chanson et la musique trad-electro, 6 concerts vont s'enchaîner pour le bonheur des petits et des grands.
-- Début : 18h00 --
Avec :
- Dragon Rapide (Pop)
- Niandra Lades (Pop)
- Format (Noise Math Rock)
- Comme John (Chanson)
- Super Parquet (Musique Psychédélique d'Auvergne)
- Kuenta I Tambu - Pays Bas (Tropical Bass)
Dragon Rapide :
Né du grand œuf pop’n’roll clermontois, Dragon Rapide a non seulement le nom de groupe du siècle, mais aussi la classe américaine. On y joue vite et bien de belles et grandes chansons, défendues par un trio souverain et rompu aux joutes pop les plus électriques. Ces trois acolytes fans de Devo, Eugene Cernan, Dire Straits et Max Rebo distillent un rock progressif teinté de surf music qui te donnera des envies de voyage dans des contrées lointaines.
Niandra Lades :
Niandra Lades se réapproprie le son des nineties avec un sens de la production époustouflant. La formation superpose nappes et riffs de guitares dans la construction de chansons aussi addictives qu’élégantes. Emmenées par une voix intimiste et des guitares agitées, la plume émouvante du groupe avoue volontiers ses influences. Les morceaux s’enchaînent avec le même conflit réjouissant, toujours sur le fil entre sensibilité mélodique et rage adolescente. Quatre ans après la sortie de son premier album éponyme, le combo vous présentera leur son sorti en mai 2017, chez Kütu Records.
Comme John :
Comme John cultive un étrange paradoxe, une force fragile signée à quatre mains et quelques boucles, pour séduire d’abord en anglais un public féru de belle chanson française. Les vertus immenses de cette toute petite chorale riche d’une écriture parfaite et de mélodies fort bien troussées ont fait le reste. On se prend à rêver de l’entrée dans la danse d’un Christophe Honoré qui pourrait bien voir ici de quoi raconter la jeune Barbara, la Hardy de Gainsbourg, ou plus près de nous, une Juliette (Armanet) ou une Sophie (Grande).
Finalement, l’illusion est peut-être là, quelque part entre l’ombre et le soleil, entre les flaques, sous les lustres d’un grand boulevard, sous le givre d’un petit matin de janvier... Claire et Gaëlle ont créé Comme John pour chanter cette vie-là, joyeuse et émouvante, soulignée d’un trait de violoncelle un peu grave, d’une flûte traversière gracieuse aux allures de grive, de cordes rieuses et de fines percussions d’humeur électronique.
Format :
Ancien trio devenu quatuor avec l'arrivée récente d'un clavier, Format délivre un math rock instrumental qui tend vers le métal quand il le faut pour lancer sur nous une cinématique urbaine et audacieuse. On ne pourra pas s'empêcher alors de remarquer une certaine évolution/adaptation due à de nouvelles textures apportées par la présence du nouveau membre. Autant dire qu'on doit s'attendre à voyager entre noise, rock, métal et une once de liberté exotique, là encore.
Super Parquet :
Super Parquet, c’est l’adéquation des musiques traditionnelles du Centre France et des musiques expérimentales électroniques. Situés entre Lyon et Clermont Ferrand, les cinq membres du groupe travaillent depuis 2014 sur les effets du drone et des musiques de transes dans les festivals, les bals, les SMAC ou les squats. Super Parquet vient de sortir son premier LP en septembre 2015 en co-production avec le label Pagans (Familia Artus, France, Kat-c-i).
Kuenta I Tambu (Pays-Bas) :
« Pour le groupe de basse tropical d'Amsterdam, le passé et le futur se mélangent. Kuenta I Tambu - dont le nom signifie littéralement " histoires et tambours " - s'est fait un nom international en tissant la tradition afro-caribéenne avec le dub, le trip hop et la musique de danse. Le duo charismatique Roël Calister (leader) et Diamanta Kock qui propose un rap en anglais et en papiamento créole, tandis que le reste du groupe fusionne les rythmes percussifs du tambú avec des formes de danse électronique européenne moderne, les amenant à de nouveaux sommets. Dans leur premier album Tambutronic (2013), Kuenta I Tambu a donné une touche de modernité à la tradition séculaire de la musique "tambu" qui remonte aux esclaves amenés à Curaçao, l'île où est né et a grandi Roël Calister, le leader du groupe. Le résultat est un son "tambutronic" unique ; un son plein d'entrain et de fraîcheur, parfait pour les fêtes en clubs qui secouent les os ! "E Kalakuna" est la première chanson écrite par Kuenta I Tambu et, comme il se doit, ils ont décidé de l'inclure dans leur dernier album, Rais, sorti en 2017. Ce qu'on attend d'eux, c'est dans cet album : des enregistrements live, des échantillons sonores, des mélodies fluides et hypnotiques, une atmosphère rootsy, des rythmes de batterie dansants et une variété de nouveaux tempos. Ce que beaucoup de musiciens espèrent sur leur deuxième album, Kuenta I Tambu l'a réalisé » - Maro Agelopoulou