La recherche de provenance : une histoire de l’art alternative ?
Lors de la table ronde, des acteurs scientifiques et institutionnels de la recherche de provenance débattront des conditions et des voies possibles d'extension des enquêtes à un discours plus large sur l'histoire de l'art, et notamment à son enseignement et à ses usages sociaux.
Pour l’heure, la recherche de provenance privilégie des terrains pour lesquels la fracture coloniale est importante et connue. En ce sens, la recherche de provenance à caractère décolonial constitue un champ spécifique, politique, historique et éthique, de réparation.
Mais dans quelle mesure et à quelles conditions, l'histoire de l'art peut être en elle-même une source pérenne de réparation, de résilience et de partage ? Quelles orientations devraient prendre dans ce sens les programmes de recherche nationaux et internationaux ? Comment enseigner une histoire de l'art qui prenne acte des enjeux du présent tout en renforçant les fondements scientifiques de l’exposition des cultures matérielles ?
Modération :
- Isabelle ANATOLE-GABRIEL - Conservatrice du patrimoine, professeure à l'Ecole du Louvre (Paris, France)
Interventions :
- Claire BARBILLON - Directrice de l'Ecole du Louvre (Paris, France)
- Catherine CHEVILLOT - Conservatrice générale du patrimoine, préfiguratrice de la Mission Provenance, Service des musées de France, Ministère de la Culture (Paris, France)
- Franck OGOU - Directeur de l’Ecole du Patrimoine Africain-EPA (Porto Novo, Bénin)
- Julie SISSIA - Cheffe de projet scientifique du fonds franco-allemand de recherche sur la provenance des biens culturels d’Afrique subsaharienne, Centre Marc Bloch (Berlin, Allemagne)