Augmented artwork as a material object
Round table organized by AAA - Augmented Artwork Analysis
Lundi 24 juin 2024, 12h30Passé

La table ronde vise à faire le point sur le degré d’intégration du « material turn » à l’intérieur de la réflexion théorique et des projets scientifiques qui s’occupent de la réalité augmentée dans les espaces muséaux. Le fait de valoriser la dimension matérielle d’un tableau à travers le numérique peut apparaître comme un paradoxe. En réalité, la dimension matérielle d’une œuvre d’art peut être explorée (perçue, exfoliée, manipulée) à travers des gestes cognitifs qu’une analyse outillée peut médier. Cela dit, ces opérations ne peuvent être guidées de manière heuristique qu’à la condition de reconnaître, d’une part, une « archéologie » de l’augmentation (la forme de vie de l’œuvre dans l’histoire) et, d’autre part, la capacité de l’œuvre de solliciter et accompagner des gestes d’exploration de sa matérialité. Au fond, le numérique peut nous aider paradoxalement à reconnaître que l’œuvre n’est pas réductible à une série de données.
Talks:
Pierluigi BASSO FOSSALI (Université Lumière Lyon 2, France)
Ralph DEKONINCK (Université Catholique de Louvain, Belgium)
Roxanne LOOS (Université Catholique de Louvain, Belgium)
Gian Maria TORE (University of Luxembourg, Luxembourg)
L’augmentation de l’œuvre d’art en tant qu’objet matériel
Table ronde organisée par AAA - Augmented Artwork Analysis
Lundi 24 juin 2024, 12h30Passé

La table ronde vise à faire le point sur le degré d’intégration du « material turn » à l’intérieur de la réflexion théorique et des projets scientifiques qui s’occupent de la réalité augmentée dans les espaces muséaux. Le fait de valoriser la dimension matérielle d’un tableau à travers le numérique peut apparaître comme un paradoxe. En réalité, la dimension matérielle d’une œuvre d’art peut être explorée (perçue, exfoliée, manipulée) à travers des gestes cognitifs qu’une analyse outillée peut médier. Cela dit, ces opérations ne peuvent être guidées de manière heuristique qu’à la condition de reconnaître, d’une part, une « archéologie » de l’augmentation (la forme de vie de l’œuvre dans l’histoire) et, d’autre part, la capacité de l’œuvre de solliciter et accompagner des gestes d’exploration de sa matérialité. Au fond, le numérique peut nous aider paradoxalement à reconnaître que l’œuvre n’est pas réductible à une série de données.
Interventions
Pierluigi BASSO FOSSALI (Université Lumière Lyon 2, France)
Ralph DEKONINCK (Université Catholique de Louvain, Belgium)
Roxanne LOOS (Université Catholique de Louvain, Belgium)
Gian Maria TORE (University of Luxembourg, Luxembourg)