Art and the Invisible 1/3
Taisuke EDAMURA, Henri DE RIEDMATTEN
Lundi 24 juin 2024, 09h00Passé

The limits of our seeing have continued to dissolve through unflagging technological development; we have striven to make visible what was formerly not and reveal its hidden wonder for centuries. While the idea of the primacy of vision might still lurk in our habitual seeing, not a few artists have thrown out caveats as to its fruitlessness for decades, such as those featured in the 2012 exhibition at the Hayward Gallery in London, exploring diverse invisibilities as well as the ways in which they affect or augment our non-visual methods of knowing. Invisible to us is not necessarily absent or empty. Rather, the invisible is filled with a richness obtained outside vision, be it perceptual or imaginative, the exhaustion of which has made possible a range of multi-sensorial and critical engagements with the world that surrounds us.
This session focuses on a range of works and images that collectively foster a layered understanding of the invisible as an artistic material, a form of experience, and a medium of thought and practice. Examining their use, exploration, and interrogation of the invisible delineates its ever-increasing presence in art as well as in contemporary life, the latter in which many aspects, as media theorist Henrik Gustafsson puts it, become less and less observable for humans. Visualization is not always tantamount to elucidation. Should this claim be more true and imminent than ever, both aesthetically and beyond, the session, through a unique array of revealing case studies, seeks to concentrate on the specificities, nuances, and dynamics of what often goes unseen.
Talks :
L'art et l'invisible 1/3
Taisuke EDAMURA, Henri DE RIEDMATTEN
Lundi 24 juin 2024, 09h00Passé

Les limites de notre vision ont continué à se dissoudre par un développement technologique ininterrompu ; nous nous sommes efforcés de rendre visible ce qui ne l'était pas auparavant et de révéler ses merveilles cachées pendant des siècles. Si l'idée de la primauté de la vision peut encore se tapir dans nos habitudes visuelles, de nombreux artistes ont mis en garde contre sa stérilité pendant des décennies, comme ceux présentés dans l'exposition de 2012 à la Hayward Gallery de Londres, explorant diverses invisibilités ainsi que la manière dont elles affectent ou augmentent nos modes de connaissance non visuels. Pour nous, l'invisible n'est pas nécessairement absent ou vide. Au contraire, l'invisible est plein d'une richesse obtenue en dehors de la vision, qu'elle soit perceptive ou imaginative, dont l'épuisement a rendu possible un éventail d'engagements multisensoriels et critiques à l’égard du monde qui nous entoure.
La session se concentre sur une série d'œuvres et d'images qui favorisent collectivement une compréhension stratifiée de l'invisible en tant que matériau artistique, forme d'expérience et moyen de pensée et de pratique. L'étude de leur utilisation, exploration et interrogation de l'invisible met en évidence sa présence croissante dans l'art et dans la vie contemporaine où de nombreux aspects, comme le dit le théoricien des médias Henrik Gustafsson, deviennent de moins en moins observables pour les humains. Visualisation n'est pas toujours synonyme d'élucidation. Si cette affirmation est plus vraie et plus imminente que jamais, tant sur le plan esthétique qu'au-delà, la session, à travers un éventail unique d'études de cas révélatrices, cherche à se concentrer sur les spécificités, les nuances et la dynamique de ce qui passe souvent inaperçu.
Interventions :