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14 juillet - 15 septembre 2018Passé
Conditions
Tarif 5 € / Réduit 3 €
Septembre 2018
Samedi 1
12:00 - 20:00
Mardi 4
12:00 - 20:00
Mercredi 5
12:00 - 20:00
Jeudi 6
12:00 - 20:00
Vendredi 7
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Samedi 8
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Mardi 11
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Mercredi 12
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Maison de la culture du Japon

101 bis Quai Branly
  • Paris

YU-ICHI INOUE 1916-1985 La calligraphie libérée

Première rétrospective en France de l’un des représentants les plus créatifs de l’avant-garde artistique du Japon de l’après-guerre qui érigea la calligraphie au rang d’art contemporain.
14 juillet - 15 septembre 2018Passé
Conditions
Tarif 5 € / Réduit 3 €

Le calligraphe Yu-ichi Inoue est l’un des représentants les plus créatifs de l’avant-garde artistique du Japon de l’après-guerre. Transcendant les conventions et les règles traditionnelles, il érigea la calligraphie au rang d’art contemporain. Cette première rétrospective en France réunit 76 œuvres caractéristiques des différentes périodes de sa carrière. Immersion dans un univers monochrome aux formes étonnamment riches et multiples.

Dès les années 50, Yu-ichi Inoue explore des territoires inexplorés de la calligraphie et crée ses premières œuvres constituées d’un seul caractère (ichijisho). Au cours de sa vie, il en produira inlassablement une multitude. Aujourd’hui encore, il est avant tout connu pour ces grands idéogrammes débordant de vitalité et tracés dans des styles évoluant au fil des ans. Ai (Amour), Hana (Fleur) et Hin (Dénuement) figurent parmi ceux qu’il affectionnait le plus.

Parallèlement aux ichijisho, Yu-ichi n’a cessé de produire des œuvres composées de multiples caractères. Certaines portent un message fort, parfois critique vis-à-vis de l’évolution de la société qui ne se préoccupe plus que des résultats économiques. Dans l’impressionnant Ah ! L’école primaire de Yokokawa (1978), il dénonce avec rage l’absurdité de la guerre en relatant le bombardement de Tokyo en 1945 : réfugié dans l’école où il enseignait, il plongea dans le coma plusieurs heures avant d’apprendre la mort des élèves, et de cent mille personnes des bas quartiers de la capitale.

En 1979, une cirrhose du foie lui est diagnostiquée. Paradoxalement, les années jusqu’à sa disparition en 1985 sont les plus productives de sa carrière, et plusieurs de ses chefs-d’œuvre datent de cette période. Prenant conscience de sa mort prochaine, il réalise des calligraphies inspirées des stances testamentaires des moines bouddhistes. Mais la maladie fait décliner ses forces, et il doit se limiter à des petits formats. Il trace ses kotobagaki (« calligraphies au fil des mots ») à la mine de plomb, au crayon Conté et  au fusain, n’hésitant pas à raturer certains passages. Avec une énergie féroce, il s’épuise à calligraphier aussi bien des textes originaux que des contes pour enfants de Kenji Miyazawa (1896-1933) tels que Les Ours de la montagne Nametoko qui est considéré comme son ultime œuvre. Jusqu’à ses derniers jours, Yu-ichi Inoue aura « libéré la calligraphie ».

Commissaire de l’exposition : Yuji Akimoto, Directeur du Musée de l’Université des arts de Tokyo

exposition, Japon, calligraphie, art contemporain

À propos du lieu

Maison de la culture du Japon
101 bis Quai Branly
  • Paris