Visites libres
Parc emblématique des jardins anglo-chinois, composé dès 1784 par François-Joseph Bélanger puis Hubert Robert pour le compte du financier Jean-Joseph de Laborde, le domaine de Méréville s’inscrit dans l’essor des jardins pittoresques de la fin du 18e, siècle des Lumières. Il dévoile cette nouvelle esthétique qui traverse l’Europe, et marque la rupture avec les jardins réguliers en vogue jusqu’à cette époque. De la rivière, aux fabriques, aux enrochements, composé comme un tableau articulé autour de scènes que l’on découvre au fil de la promenade, ce jardin d’exception raconte le rapport de l’Homme face à une Nature sublimée. Bien que son histoire l’ait endommagé, il est parvenu jusqu’à nous sans voir disparaître le caractère exceptionnel de sa composition, où la patine du temps mêlé au soin du jardinier suscite une large palette d’émotions.
Son accès est réglementé pour des raisons de sécurité et de préservation du patrimoine : - Ne pas quitter les chemins balisés, - Ne pas monter sur les enrochements, - Vélos et animaux domestiques (même tenus en laisse) interdits, - Les enfants doivent rester sous la surveillance constante de leurs parents