De celui qui parle à celui qui écoute, de l’organique au design, du conférencier au poète, l’exposition aborde la parole dans une idée de transmission et de mémoire. Elle interroge le médium vocal dans ses différentes fonctions sociales, artistiques et politiques. La parole est chantée dans le titre  de l’exposition tandis que chez Einstein, elle est scientifique. Avec Restez à l’écoute, Claude Closky évoque les paroles des communicants tandis que William Burroughs développe une parole poétique. Des origines du langage au texte performé, des phrases dessinées aux formes conférencées, de l’écriture au mouvement, la parole est multiple et en perpétuelle mutation. L’exposition questionne également la place de celui qui reçoit cette parole. Une série de chaises  du début du 20e siècle induit l’écoute de l’auditeur et une scénographie liée au discours tandis que Pierre Paulin nous renvoie à l’organe de base, la langue, sans qui le verbe ne serait pas.