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Samedi 17 septembre 2022, 11h00, 14h00, 15h00, 16h00Passé
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Nombre de place limité
Septembre 2022
Samedi 17
11:00 - 11:45
14:00 - 14:45
15:00 - 15:45
16:00 - 16:45
De 7 à 99 ans

Musée des Beaux-Arts

18, place François-Sicard 37000 Tours
  • Indre-et-Loire
  • Centre-Val de Loire

Les Dessous du musée

Le musée des Beaux-Arts de Tours est installé dans un bâtiment historique d’une qualité exceptionnelle, construit sur le rempart gallo-romain et abrite en ses souterrains maintes surprises.
Samedi 17 septembre 2022, 11h00, 14h00, 15h00, 16h00Passé
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Tours, musée des Beaux-Arts, cliché Vanessa Liorit

La muraille construite sur une trentaine d’année fut vraisemblablement achevée au milieu du 4e siècle. Le mur d'enceinte atteignait 1245 m de long, encerclant une superficie 9 hectares. Une série de tours, dont le musée conserve une tour d’angle (à l’origine elle pouvait atteindre les 30 m. avec son couvrement) renforçaient régulièrement le rempart en partie construit avec des matériaux de récupération, provenant d'édifices publics et temples du deuxième siècle (colonnes, entablements, fragments sculptés...).
La partie est de l’enceinte, formée par l’ancien amphithéâtre (1er s.), est visible au niveau des terrasses du jardin du musée. Transformé en forteresse au 3e siècle, l’amphithéâtre est intégré au rempart défensif du Bas-Empire, rempart, dont il constitue l'élément structurant, dans la première moitié du 4e siècle. Son implantation au sommet d'une petite « colline » en marge de la zone urbanisée antique, le met à l'abri des crues, facilite la circulation à ses abords et le signale de loin comme un symbole ostentatoire de la puissance de la ville. Édifice de structure massive et de forme sensiblement elliptique, ses dimensions estimées sont alors de 122 m sur 94 m. Agrandi au IIe siècle (156 × 134 m), il devient l'un des plus vastes de tout l'Empire romain au point d'être parfois qualifié de « monstre architectural », et au XXIe siècle ses dimensions colossales ne sont pas explicables au regard de la taille de Caesarodunum et de la cité des Turons. Cette muraille sera réutilisée, hormis son flanc ouest, dans plusieurs enceintes successives de Tours, l'extension de l'enceinte au 12e s. puis au 14e s. Le rempart gallo-romain est partiellement inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1927.
Sous la partie Ouest du rempart se situe le souterrain du musée. Il fut certainement mis en chantier par les chanoines de la cathédrale pour récupérer des matériaux, mais surtout pour stocker de la nourriture. Cave, réserve, le souterrain fut aussi cachot, afin de mettre au frais quelques personnages indélicats. En témoignent de nombreux graffitis et morceaux sculptés (oiseau, écussons, blason de Tours, tête de diable...).
Enfin, ici est encore visible la seule inscription latine de l'accession à l'indépendance de la ville de Tours : "CIVITAS TURONORUM LIBERA", la cité libre des Turons. L'ensemble des fragments de ces inscriptions serait une dédicace de la ville à l'empereur romain Claude et ses fils, Tiberius Claudius Drusus et Britanicus, inscrite sur les murs d'un temple élevé en l'honneur de l'empereur suite à la conquête de la Bretagne, autour de l'an 50.

Types d'événement
Visite commentée / Conférence
Thème 2022
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Conditions de participation
Gratuit

À propos du lieu

Musée des Beaux-Arts
18, place François-Sicard 37000 Tours
  • Indre-et-Loire
  • Centre-Val de Loire
À quelques pas de la cathédrale, l’ancien palais de l’archevêché classé au titre des Monuments Historiques, abrite les collections du musée des Beaux-Arts. Le musée est installé dans un bâtiment historique d’une qualité exceptionnelle. Le site est d’une importance capitale pour l’histoire de l’antique Caesarodunum ; le musée abrite en ses souterrains la plus belle inscription lapidaire à la gloire des Turons. Les premiers évêques avaient choisi de s’installer à proximité de la cathédrale, dans un palais longeant le rempart du IVe siècle.
Le musée est officiellement crée en 1801, dès 1802 et durant tout le XIXe siècle, les bâtiments sont à nouveau affectés à l’archevêché. Ce n’est qu’en 1910 que les collections réintègrent l’ancien palais archiépiscopal.
Ses collections renommées, notamment une des plus grandes collections de Primitifs italiens après le musée du Louvre, en font un des plus riches musées de France.

Le fonds le plus ancien du musée est constitué d’œuvres saisies en 1794 dans les maisons d’émigrés, les églises et les couvents, en particulier les grandes abbayes de Marmoutier, de Bourgueil et de La Riche, ainsi que des tableaux et des meubles provenant du château de Chanteloup, de Richelieu. Parmi les plus célèbres citons Blanchard, Boucher, Boulogne, Houël, La Fosse, Lamy, Le Sueur, Parrocel, Restout.

Créé officiellement en 1801 par le décret consulaire qui marque la création de quinze grands musées de provinces, le musée bénéficie du Muséum Central, futur Louvre, d’un dépôt de trente peintures exceptionnelles comprenant une série de morceaux de réception de l’Académie royale de peinture. C’est à cette époque que le musée des Beaux-Arts de Tours reçoit l’Ex-voto de Rubens et les chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne que sont les deux panneaux d’Andrea Mantegna. Au cours du XIXe siècle, la ville de Tours acquiert deux lots importants de peintures où le XVIIIe siècle français et italien est bien représenté. Dépôts de l’Etat, legs et dons enrichissent le musée tout au long du XIXe et XXe siècles en meubles, en tableaux, en objets d’art de diverses époques, augmentant les collections avec Champaigne, Corneille, Coypel, Lagrenée, Nattier, Perronneau, Rembrandt.

En 1963 le musée reçoit la collection du peintre et collectionneur Octave Linet, constituant ainsi une des plus grandes collections de Primitifs italiens après le musée du Louvre et le musée du Petit Palais d’Avignon... Le dix-neuvième siècle est également bien représenté, depuis l’école néo-classique (Suvée, Taillasson), le romantisme (Vinchon), l’orientalisme (Belly, Chassériau, Delacroix), le réalisme (Bastien-Lepage, Cazin, Gervex). L’impressionnisme, le post-impressionnisme et le symbolisme sont présent grâce aux œuvres de Monet, Degas, Henri Martin, Le Sidaner. La collection d’œuvres du XXe siècle regroupe Asse, Besse, Briggs, Calder, Davidson, Debré, Denis, Degottex, Di Rosa, Monory, Morellet, Poliakoff, Zao Wou-ki.

Lieu de découverte et de diffusion de la culture, le musée des Beaux-Arts de Tours offre un large choix de parcours : collections permanentes, expositions temporaires, conférences, concerts, bibliothèque, documentation ainsi qu’un service éducatif pour les scolaires. Riche de son passé historique, architectural et de son exceptionnelle collection, le musée des Beaux-Arts de Tours compte parmi les plus importants de France. Ouvert sur un jardin à la française et sous l’ombre d’un cèdre classé « Arbre remarquable de France » le musée sait réunir le charme d’un palais et la beauté d’une collection.
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Musée de France, Villes et Pays d'art et d'histoire, Monument historique, Château, hôtel urbain, palais, manoir, Musée, salle d'exposition, Patrimoine mondial de l'UNESCO
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