Le jardin et la galerie de contremine du bastion Saint-Pierre
Chalon-sur-Saône occupe, de 1477 à 1678, une situation stratégique, sur la frontière entre la Bourgogne, devenue française, et la Franche-Comté, désormais terre d’Empire.
Avec l’apparition du boulet de canon en fonte, les enceintes médiévales ne jouent plus leur rôle protecteur et des travaux de fortification sont alors menés par Girolamo Bellamarto entre 1547 et 1555.
Les bastions et remparts de Chalon peuvent faire l’objet d’une promenade, depuis le quai Sainte-Marie, puis la rue de la Motte, la rue de Belfort (Bastion Royal), la rue de Dijon, la rue du professeur Leriche (bastion Saint Pierre), le square des anciens combattants d’extrême Orient (bastion Saint Paul)…C’est l’occasion de découvrir un type de fortifications peu connues en France, antérieures à celles de l’illustre Vauban, mais jalon indispensable à l’édification de celles-ci.
La galerie de contremine (ou d’escarpe) est encore visible de nos jours au bastion Saint-Pierre. Mais une construction similaire existait au bastion Saint-Paul aujourd’hui arasé.
Ces couloirs cheminant dans les faces et les flancs de l’ouvrage, desservaient des casemates percées d’embrasures, assuraient la circulation à couvert de la garnison, et permettaient de repérer, à l’oreille, d’éventuels agresseurs.
Visite par un guide-conférencier des Villes et Pays d’Art et d’Histoire,