Exposition de Sébastien Preschoux

Le site qui a séduit Sébastien Preschoux était déjà un objet d’admiration pour les artistes du XIXe siècle.

Le site qui a séduit Sébastien Preschoux était déjà un objet d’admiration pour les artistes du XIXe siècle. Ils peignaient, dans une veine romantique, le mur nord de l’église du prieuré menacé par la végétation. La conservation à l’état de ruines, suite à un incendie en 1855, donne au lieu son caractère très pittoresque. De l’édifice du XIe siècle, il ne subsiste que deux murs de l’église, percés de grandes baies en arcs brisés, et un couloir dont la voûte disparue laisse voir le ciel.
À l’origine de ce prieuré se trouvaient un chapitre de chanoines et une collégiale fondés autour de 1070 par Roger de Beaumont, compagnon de Guillaume le Conquérant. Le lieu est rattaché en 1174 à l’abbaye du Bec-Hellouin qui le transforme en prieuré. Après la Révolution, l’édifice change d’usage et accueille une filature de coton et une manufacture de rubans et de draps. Un incendie au XIXe siècle provoquera la fin de l’usine. Un temps menacé de destruction, l’édifice est protégé au titre des monuments historiques en 1862. De l’autre côté de l’Atlantique, au musée des cloîtres du célèbre Metropolitan Museum de New-York, est conservée une partie des vitraux du prieuré. Ils ont été achetés chez un antiquaire par un collectionneur américain au début du XXe siècle.

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