Besançon, En amont du Doubs
Visite libre, dépliant-guide à retirer à l'Office du Tourisme ou à la Maison de l'Architecture de Franche-Comté
Au nord-est de la Boucle, le secteur République-Mouillère conserve un visage relativement rural jusqu’au XIXe siècle.
Sur la rive droite, quelques rares établissements – comme des fermes, des moulins, une fonderie d’armes – investissent le quartier des Chaprais. Point focal du quartier, le parc Micaud voit le jour en 1843 sur les plans de l’architecte Alphonse Delacroix. La pression immobilière, alliée à l’assouplissement dans le courant des années 1850-1890 de l’interdiction de construire à moins de 400 mètres des fortifications, modifie progressivement le visage du vallon de la Mouillère qui prend des accents de quartier résidentiel et industriel. Les maisons cossues Art nouveau côtoient alors les établissements horlogers et le quartier thermal, implanté par la mairie dans les années 1890. Plus loin, aux Prés-de-Vaux, la silhouette de l’usine Rhodiacéta marque le paysage à partir des années 1950.
À l’intérieur du méandre, les parcelles situées entre la rue des Granges et la rivière sont occupées par de vastes jardins et vergers. C’est entre 1838 et 1842 que l’apparence du quartier évolue avec le percement de la rue de la République et la construction, dans son prolongement, du pont du même nom. Plusieurs activités industrielles (imprimerie, horlogerie) s’implantent alors rapidement sur les terrains restés vierges. Dès 1942, une passerelle à tablier métallique est élevée à l’emplacement de l’actuel pont Robert Schwint (1989). À partir des années 1950, le secteur de la rive gauche du Doubs est progressivement remodelé. Les bâtiments bordant la rive sont peu à peu démolis, puis reconstruits – à l’exception de la caserne Lyautey, qui accueille aujourd’hui la médiathèque Pierre Bayle, menacée par plusieurs projets successifs.
Guide réalisé par la Maison de l’Architecture de Franche-Comté avec Besançon Ville d’Art et d’Histoire, en partenariat avec Renaissance du Vieux Besançon et avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles
Bourgogne Franche-Comté, du Conseil de l’Ordre des architectes Bourgogne Franche-Comté et de Formagraph Design.