Une résidence d'architecture a pour vocation de contribuer à ouvrir le regard des habitants et des acteurs locaux sur les problématiques contemporaines liées à l’identité des villes et des territoires.
Elle doit également susciter le débat sur la production architecturale, les usages et les modes de vie ainsi que sur les liens entre l’habitat et l’environnement local, qu’il soit urbain, naturel ou agricole.
La résidence d'architecture qui s'est déroulée sur le site du Rabot, à la Bastille de Grenoble a eu pour ambition d’interroger le genius loci du lieu.
Le temps de résidence a permis d’esquisser les caractéristiques propres du site, étudier le Rabot dans son contexte local et temporel à travers trois axes : porter un regard actuel sur le patrimoine bâti pour redéfinir ses potentiels ; envisager un espace tissant des liens avec les environs, tout en cultivant ses particularités ; imaginer une méthodologie participative et créative permettant la contribution et l’appropriation du projet par les usagers.
Ce que nous présentons à la Maison de l’Architecture de l’Isère est un ensemble d’éléments de cette résidence qui permet aux visiteurs d’appréhender ce site patrimonial pluriel. Les résidents (Goulven Jaffrès et Clémence Chapus) ont conçu, produit et imaginé des représentations du devenir du site du Rabot, afin d’illustrer l’amplification et la diversification des usages du lieu, pour l’ouvrir à une dimension métropolitaine.