Un « père », il le fut aussi pour son cadet, le jeune WA Mozart qui l’appelle tendrement « Papa Haydn ».

Il l’est aussi pour ses musiciens qu’il soutient dans leurs revendications. Mal payés et mal traités, les musiciens de la cour du Prince Esterházy pour qui Haydn travaille se plaignent de leurs conditions de travail. Pour attirer l’attention du Prince, Joseph Haydn compose une symphonie dans laquelle les musiciens quittent la scène les uns après les autres…ce qui rend évident lors des dernières mesures de l’œuvre qu’à force de refuser de payer on ne peut avoir qu’une musique minimaliste. C’est la symphonie des Adieux. Le Prince n’a pas que des défauts !

Il est très libéral pour son époque, et laisse Haydn voyager et présenter ses œuvres à l’Étranger. Pour vous présenter ce géant de l’histoire de la musique nous inaugurons un partenariat avec un ensemble espagnol qui dispose des instruments à vent que nous n’avons pas dans notre effectif habituel.