La déportation a été un dispositif central du nazisme à destination de ses ennemis. Aujourd’hui, les termes « déportation » et « déporté » incarnent la singularité de la Seconde guerre mondiale et l’horreur nazie. Cette évidence cache cependant la spécificité des différents parcours et des archives disponibles pour étudier cette répression. En compagnie de spécialistes, le Musée départemental de la Résistance et de la Déportation mettra en lumière les multiples réalités historiques qu’enferme la déportation, en soulignant la variété des fonds d’archive disponibles et les recherches les plus récentes sur ces sources, ainsi que les représentations visuelles des parcours de ces déportés.

Quelles archives pour quelles déportations ?

Alain Alexandra : chef de la division des archives des victimes des conflits contemporains au Service Historique de la Défense (SHD) de Caen. Il interviendra sur les archives disponibles au SHD et notamment les fonds liés à la Croix Rouge suisse et à Ravensbrück.

Étudier les parcours de déportés : quand le numérique rencontre l’Histoire

Laurent Thierry : historien à la Fondation de la Résistance. Il a notamment dirigé Le livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora. Il interviendra sur la centralisation des archives et des informations biographiques de déportés passés par Compiègne (Frontstalag 122).

Jean-Michel Dozier : expert de l’informatique. Il interviendra sur l’exploitation géographique et visuelle des données archivistiques afin de donner à voir les parcours de déportés.