À partir d’un certain âge, la chute se retrouve associée à la perte de capacités et à la dégradation de la santé, donc à une manifestation brutale du vieillissement.
Alors que les chutes des personnes de plus de 65 ans représentent plus de 100 000 hospitalisations et 10 000 décès par an, on estime que 80% de ces chutes ont lieu durant la journée et ce, durant des activités quotidiennes telle que la marche ou la toilette.
La chute peut être perçue comme un indicateur de vulnérabilité, exposant la personne à un dommage physique et/ou psychique. Elle peut marquer le passage de l'autonomie à une préfragilité, être une expérience traumatisante ou entraîner une série de conséquences négatives pour la personne âgée. La chute elle-même peut être le résultat de troubles cognitifs déjà présents.
L’exposition "Chuter... et se relever" change le regard sur la chute, dans le but d'apporter une réponse aux défis des vulnérabilités, du vieillissement et du soin dans nos sociétés contemporaines. Ils réfléchissent également à l’accompagnement des personnes âgées, qui devrait renvoyer à une large pratique du soin exercé par les proches, et non à une simple prise en charge médicale.