La résistante, c’est Eva Golgevit, née en 1912 à Lodz émigrée en France où elle s’engage dans le groupe Solidarité de la section juive de la MOI, avant d’être arrêtée par la police française et déportée au camp d’Auschwitz, dont elle reviendra.
L’enfant, c’est Jean, son fils, qu’elle cache après avoir réchappe à la rafle du Vel d’Hiv.
Le film entrecroise le témoignage filmé dans les années 2000 d’Eva qui livre un récit passionnant sur l’avant-guerre, la résistance et la déportation, avec celui de Jean qui raconte aujourd’hui la séparation, sa survie, les retrouvailles et le lien indéfectible qui l’unissait sa mère : le chant yiddish. Un dialogue posthume émouvant sur la transmission entre une mère et son fils.

Jean Barat a réalisé, entre autres, les documentaires Pétain et les francs-maçons, coécrit avec Laurent Joly, sur l’antimaçonnisme vichyste (2022) et Je reviendrai en collaboration à l’écriture avec Annette Wieviorka, sur le parcours de déportation de Zysman Wenig (2015).