Produire aux limites de la croissance I L’entre deux, entre appropriation et abandon, entre crues et sécheresses. Comment l’architecture peut-elle s’emparer de tels lieux?
L’entre deux, entre appropriation et abandon, entre crues et sécheresses. Comment l’architecture peut-elle s’emparer de tels lieux? Ces espaces, autant intrigants qu’effrayants offrent cependant à qui s’y intéresse un potentiel inattendu. L’eau, parfois en excès parfois en retrait est le lien entre nos projets. Savoir l’appréhender lorsqu’elle abonde, la récolter précieusement pour la valoriser au mieux lors des périodes arides ou encore accepter ses fluctuations pour mieux s’y adapter. Produire aux limites, franchir le seuil critique des ressources naturelles par les activités humaines nous amène à considérer ces entre-deux. Valoriser et tirer profit des espaces perçus comme hostiles, voici ce que la surproduction nous impose comme défi.
Conférenciers
Justine ROGNON,
architecte, bureau Substances Architectes sàrl, rue de la Gare 12, 1096 Cully
Vers une agriculture flottante: faire face à la diminution des ressources de la pêche dans les villages sur pilotis du Tonlé Sap, Cambodge
Le Tonlé Sap, plus grand lac d’eau douce d’Asie du Sud-Est, est une réserve de poissons vitale pour la population cambodgienne. Cependant, la situation climatique et politique actuelle met en péril les ressources de la pêche. Ce lac abrite des communautés de pêcheurs qui dépendent des ressources halieutiques et sont les premiers touchés par la situation.S’appuyant sur l’architecture traditionnelle et l’organisation spatiale de l’habitat fluvial, le projet vise à renforcer la subsistance des villages sur pilotis de pêcheurs en proposant des activités annexes leur permettant de subvenir à leurs besoins sans dépendre exclusivement de la pêche.Des potagers flottants, des bassins de pisciculture, un marché et un lieu de réparation de bateaux pour touristes donneront désormais accès à des alternatives alimentaires et à une diversification économique aidant les villageois à subsister.
Glanage en interzone: pour un Tanger au-delà des murs.
Le projet est un manifeste pour préserver l’espace interstitiel et ses potentialités utopiques. Une prise de position pour le droit à la ville, à laquelle on appartient en prenant soin de sa terre et de son prochain. Il peut se résumer en ces quelques mots: une infrastructure pour récolter l’eau, régénérer les sols, et faire pousser la vie. Pour ce faire, une halle inusitée est transformée en centre de tri de déchets inorganiques, et une pépinière s’installe en lisière d’une friche formée d’un vallon et de collines malmenées par l’érosion où des eaux troubles ruissellent, dans l’afflux illicite de déchets de construction.
Répondant
Pr. Rémi PAPILLAULT, LRA-ENSA Toulouse
Sous-titre
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Texte alternatif à l'image
Carré vert avec le titre et le nom des intervenants
Autre lieu
No input
Type d'événement
Conférence - Rencontre
Public(s) cible(s)
Tous publics
Organisation de l'événement
Evénement organisé par un externe
Organisateur
Fondation Braillard Architectes
Organisateur url
https://braillard.ch
Thématiques internes VdG (ne pas cocher sauf autorisation)
Climat / transition écologique, Espaces de quartier, Programme à l'espace éphémère de la Asphalte, Nature y Programme Nourrir la Ville de la Ville de Genève