Ce film d’un peu plus d’une heure réalisée par Anne-Cécile Genre se penche sur la vie d’Alice Milliat et son combat pour rendre le sport accessible à tous et surtout aux femmes au début du 20ème siècle.
Courir. Sauter le plus haut possible. Frapper dans un ballon.
Ces gestes, il y a un peu plus d’un siècle, étaient réservés aux hommes. Avant qu’une Française nommée Alice Milliat ne vienne tout changer.
Au début du XXème siècle, cette Nantaise voyageuse pose ses valises à Paris pour y faire la promotion du sport pour les femmes, jusque là cantonnées aux activités ménagères et maternelles.
Représenter son pays en compétition. Accélérer pour passer la ligne d’arrivée. Gravir les marches du podium.
Entre les deux guerres, sous l’impulsion d’Alice Milliat, les femmes sportives veulent rejoindre les hommes aux Jeux Olympiques mais se heurtent aux idées sexistes de leur créateur, Pierre de Coubertin. Qu’à cela ne tienne, elles organisent leurs propres olympiades : les Jeux Féminins.
Quatre événements incroyablement populaires, en 1922, 26, 30 et 34, qui rassemblent des athlètes féminines du monde entier devant des dizaines de milliers de spectateurs... avant d’être oubliés, lointains souvenirs effacés par la guerre et la reconstruction.
Kathrine Switzer, Hassiba Boulmerka, Gabriela Andersen-Schiess, Sarah Ourahmoune, Derartu Tulu... Aujourd’hui, des femmes effectuent à leur tour ces gestes sportifs et compétitifs. Elles ont reconquis pas à pas les droits qu’Alice Milliat s’était battu pour obtenir, et elles font avancer l’histoire des Jeux Olympiques.
A chaque fois qu’elles remportent une course, un match ou un combat, c’est un peu grâce à Alice Milliat. Ce film est l’histoire d’Alice Milliat, et de toutes les femmes sportives.