Maria Dolores y Amapola Quartet [musique/humour]
Maria Dolores avait pourtant juré de ne plus jamais chanter le tango… Alors est-ce l’écho du souvenir ou l’appel irrésistible du bandonéon qui a réveillé en elle le sang de cette musique qui coule dans ses veines… ?
Irrésistible diva kitsch à la Pedro Almodovar, Maria Dolores n’a pas le goût des demi-mesures. Voilà bien longtemps que la « biche madrilène » hante les cabarets du monde entier ; elle y déploie ses humeurs aussi changeantes qu’un ciel d’avril, et, tout entière dévouée à son cher public, chante comme seuls les cœurs battants savent le faire…
Maria Dolores et ses complices de l’Amapola Quartet nous convient à une histoire du tango revue et corrigée à leur façon (c’est-à-dire décalée, drôlissime, mais aussi profondément humaine). Ensemble, ils conversent dans cette langue si sensuelle qui n’appartient qu’au tango, d’où s’échappent soupirs et soubresauts, où fusionnent passion et peine. D’airs susurrés en milongas des exilés, on parcourt les trottoirs de Buenos Aires, entre la poésie lumineuse et les colères ardentes d’une femme qui fume en rêvant, d’un orchestre qui rêve en jouant…