C’est un monde d’homme, mais il ne serait rien sans une femme. Une vérité énoncée par James Brown, hélas universelle. De tout temps, les chanteuses de flamenco ont dû elles aussi faire face à la domination masculine, parvenant au sommet au prix de sacrifices personnels immenses. Le genre serait-il le même, pourtant, sans la Perla de Cádiz, la Repompa de Málaga, Juana la del Revuelo et surtout la Niña de los Peines, considérée comme la plus grande cantaora de tous les temps ? Leur sensibilité à fleur de peau, leur génie pour exprimer les émotions ont contribué à forger l’identité unique de ce courant musical. Ce sont ces aînées, à la fois mères et sœurs des chanteuses modernes, qui s’expriment à travers la voix de Laura Vital, poignante et lumineuse, héritière et passeuse. Flamencas, femmes flammes, mythes et symboles pour toutes les femmes libres. 

Line up
Laura Vital : chant / Eduardo Rebollar : guitare 

Présenté par l’Institut Cervantes