Pour commencer...
Le bois de Bondy, le parc des Guillaumes ou encore le parc des Beaumonts sont 3 espaces contenant une grande diversité biologique et notamment végétale. Si quelques rencontres surprenantes peuvent être réalisées au gré des chemins, la majeure partie de cette diversité végétale est facilement abordable pour le grand public. Différents outils de « vulgarisation »
seront mis en pratique pour accéder aux noms des espèces en présence ainsi qu’à tout le savoir qui leur est rataché. Nous sommes en effet liés très intimement aux plantes qui nous entourent. Ce savoir tantôt botanique tantôt vernaculaire est un précieux héritage des pratiques passées et actuelles en lien avec les plantes.

Ce que nous allons faire ...
MOTE propose une balade botanique de 2h30 par site (3 balades au total).
Ces balades auront pour objet la reconnaissances des espèces des plantes les plus courantes, (aussi bien arbres, arbustes, qu’herbarcées sauvages). Pour guider des participants dans leurs reconnaissances botaniques, MOTE s’appuiera sur l’utilisation d’outils adaptés et participatifs (Guide « sauvages de ma rue » du MNHN, « la pointeuse botanique » developpé par le CAUE 91). Pour les participants botanistes chevronnés, des guides plus complets seront également proposés (Delachaux, Gaston-Bonnier). Au cours des échanges une place importante sera faite à la circulation du savoir entre les participants. Le tracé de la balade sera defini deux semaines en amont par une reconnaissance de terrain. Il saura cependant s’adapter aux surprises de terrain et à la curiosité des participants.

La balade s’appuiera également autour d’une découverte « sensible » des plantes et plus particulièrement, des SIMPLES. Les SIMPLES sont pour la plupart des plantes de la pharmacopée française dont la présence ubiquiste témoigne d’un usage séculaire. En mobilisant les différents sens, l’idée est ici de multiplier les interfaces de rencontre avec les plantes (voir, sentir, toucher). Chacunes d’entres elles seront autant de jalons de médiation et
d’occasion d’échanges (histoires, jeux, observations). De nombreuses plantes présentent sur les trois sites se prêtent à ce jeu. La benoite commune par exemple (Gum urbaneum) tire son nom « Gum », sa propriété astreingeante au niveau des racines lui confère un goût de clou de
girofle. Dans le respect des protocoles sanitaires, il sera permis aux participants d’en faire la découverte, tout comme bon nombre d’autres plantes

Pour finir...
Un temps sera pris en fin de balade pour résumer les observations effectuées et pour caractériser les ecosytèmes parcourus (« prairie mésophile », « chénaie/charmaie », etc). Un moment de cette conclusion sera également dédiés aux sciences participatives, leurs importance mais également leurs modalités d’implication (notamment la valorisation des
donnés).

Pour le faire...
Pour mener à bien ces balades, MOTE fait appel à Antoine Chaumeil intervenant Nature diplômé du Muséum National d’Histoire Naturelle