Spectacle : La Machine Tchékhov
Anton Tchekhov et ses personnages, ses propres créatures, se rencontrent sur scène. La machine se met en marche. Un auteur (pas des moindres, l’ami et médecin Tchekhov) semble perdre la vie. Les nombreux personnages se rendent à son chevet et lui offrent toute leur tendresse, colère, drôlerie, chagrins, salutations. Ils appartiennent à des pièces différentes (étranges étrangers de la même famille) errent tous dans le même logement, à la même enseigne. Ils se trouvent tous sans abris, reflet d’aujourd’hui, ils se trouvent solitaires, et enfin ensemble dans un musée magnifique. Chacun se livre, expriment ses illusions, l’exil et ses errances, l’amour, l’au revoir. Des touches d’humour toujours, même avec la peur du
dernier moment. Pour les spectateurs, initiés ou non au monde de Tchekhov, pas besoin de les reconnaître, ce sont des êtres simples, ahuris, tendres, drôles, qui viennent sur scène, la maison-vérité, consoler ou se réconcilier avec leur auteur. C’est une libération de mourir comme cela. Évidemment, c’est vrai. Et pas vrai. On est toujours sur le fil. Mais ce n’est pas un jeu. C’est une machine, et c’est ainsi. Et l’Histoire continue.
De Matei Visniec
Mise en scène Isabelle Hurtin, assistée de Heidi-Eva Clavier
Avec Heidi-Eva Clavier, Bruno Bisaro, Peter Bonke, Kevin Chemla, Olivia Machon, Isabelle Hurtin, Héloïse Ghaleh-Marzban, Mathieu Saccucci, Xavier Thiam
Décor / Objets Marie Vitez
Son Lionel Erpelding
Visuel Kevin Chemla
Lumières Jean Grison, assisté de Arthur Deslandes
Production : Compagnie du Ness
Attachée de Presse : Karine Baudouin / contact@ karine baudoin.com
Avec l'aide de : La SPEDIDAM, Charlotte, Raphaël MEYER, le Fond de Solidarité, L'ESCA et les DONS Hello-Asso
Et le soutien de :
L'Institut Culturel Roumain, du Théâtre 13, du Théâtre Le Ranelagh, des Éditions TriArtis, de MBEFrance-Graphisme et Impression, de L'Accès à la Culture MGEN et le LABEL Rue du Conservatoire.