C’est l’un des moments forts du programme : dans l’auditorium Jacqueline Lichtenstein de la galerie Colbert, 20 étudiantes et étudiants de master 2 en histoire de l’art et archéologie auront trois minutes pour présenter leur recherche lors d’un concours dédié devant un large public. Ils doivent faire l’exposé de leurs travaux de recherche de façon claire, engageante et stimulante en trois minutes (180 secondes), rendant compréhensibles pour tous des sujets complexes sur lesquels ils travaillent depuis plusieurs mois. Un jury composé de personnalités de l’histoire de l’art récompensera les meilleures interventions.

Alessia Damioli (École du Louvre / École normale supérieure de Pise), Maria Grandinetti Mancuso (1891-1977) : Être une artiste femme en Italie dans l’entre-deux-guerres
Louise Baranger (université Paris 1 Panthéon Sorbonne), Étude topographique et architecturale : le cas de la rue Saint-Denis et de ses alentours au Moyen Âge
Marie Bouchard (université Paris 1 Panthéon Sorbonne), Voyageuses et pratiques photographiques aux colonies d’Afrique française : panorama et étude comparative des corpus d’artistes, photojournalistes et ethnologues (1930-1950)
Élisa Chambiron (Sorbonne Université), La question de l’érotisme dans les arts de Fontainebleau : approche iconographique, artistique et stylistique des estampes bellifontaines
Sarah Defoor (École du Louvre), Transmutations picturales : les alchimistes dans la peinture flamande et hollandaise du XVIIe siècle, du savant fou à l’artiste savant
Cécile Drouet (École du Louvre), Le bleu-et-blanc chinois : un objet historiographique occidental ?
Amaury Fougerousse (Nantes Université), La pratique de la Cène en terra verde à Florence au Quattrocento
Romane Guyon (université Paris Nanterre), Présenter et représenter les statues et groupes grecs et romains saisis par l’armée révolutionnaire au musée du Vatican : trajectoire des translocations et construction de la légende napoléonienne (1797-1815)
Naïs Hamon (Nantes Université), Transcender l’intime et les genres : les nus féminins dans l’œuvre d’Émilie Charmy (1878-1974)
Clara Huguet (École du Louvre), Les relations entre peintres et burinistes dans les Pays-Bas de la seconde moitié du XVe siècle
Émilie Jacquot (École du Louvre), Les peintures des salles des croisades du château de Versailles : construction d’un récit national entre médiévalismes et orientalismes
David Jouet (École du Louvre), Après la destruction, remodeler la ville : construction et reconstruction, entre références au passé et projection vers l’avenir, à Saint-Malo et à Lorient de 1943 à 1963
Manon Laurino (université Toulouse II Jean-Jaurès), Création sous dictée en France de 1857 aux années 1960 : des productions médiumniques aux multiples facettes
Zoé Le Bacquer (EPHE), La matrice des images et des corps. Quelques affinités formelles, iconographiques et linguistiques entre le cycle de l’enfantement et les modes d’animation des images-divines (teixiptlahuan) chez les Mexicas
Jade Loiselle (École du Louvre), La représentation des hommes illustres sous les traits d’enfants dans la statuaire du XIXe siècle
Agathe Merlot (université de Lille), Les cires mythologiques polychromes du XVIIe et au XVIIIe siècle. Histoire d’un produit rare et méconnu
Flavie Rames (EHESS), Maina-Miriam Munsky (1943-1999) : une échographie du féminisme allemand
Monica Seiceanu (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), La réception des « formes tissées » de Lenore Tawney et la place des textiles dans l’art new-yorkais de la seconde moitié du XXe siècle
Sara Siccolo (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Migrations dans l’espace méditerranéen : la contribution de l’art vidéo (2002-2021)
Grégoire Suillaud (Sorbonne Université), L’Épidémie graphique : Stratégies de l’image et de l’action publique au sein de l’association Act Up-Paris (1989-1996)
Lucie Thellier-François (université de Franche-Comté), Le retable de la Passion de la basilique Notre-Dame de Beaune, sculpter le sacré dans le duché de Bourgogne (1500-1550)

Dimanche 22 septembre
14h, avec remise du prix à 16h