La Mille & Deuxième Nuit [opéra-féérie]
Jules Verne en avait sans doute l’intuition : le merveilleux des Nuits arabes et l’imaginaire vernien, peuplé de machines à vapeur et de science aventureuse, sont faits pour s’entendre. Sur cette lancée, ce spectacle entend marier la lampe d’Aladin à toutes ces inventions, ancêtres du cinématographe : lanternes magiques, praxinoscopes et autres zootropes. Dans un même désir de syncrétisme propre à l’opéra, l’humour oriental, proche de la farce, se combinera sans mal avec le comique plus vaudevillesque de Jules Verne.
Un sultan du XIIIe siècle, un savant du XVIIIe, un écrivain du XIXe siècle, des spectateurs du XXIe : tous ont en commun un insatiable appétit d’histoires. Musique, dialogues, chants, jeux de scène, mais aussi costumes, illusions, images animées et lanternes magiques se combinent dans ce spectacle pour répondre à cet appétit.
Qu’on se rassure, à l’issue de cette mille et deuxième nuit, qui voit s’interrompre Shéhérazade, les histoires continuent – elles sont un éternel “à suivre”.