Festival Cinémarges, du 31 mars au 5 avril 2024

SCREAMING QUEENS
DE VICTOR SILVERMAN ET SUSAN STRYKER
(Etats-Unis, 2005, 57', vostfr)
Si les émeutes de Stonewall, en 1969, sont considérées comme le point de départ de la lutte des LGBTQ+ pour leurs droits, c’est dans la Compton’s cafeteria de San Francisco, trois ans plus tôt, qu’a eu lieu la première révolte.
Richement documenté en images rares, ce film est jalonné des témoignages de celleux qui vécurent le harcèlement de la police. Susan Stryker, militante trans et chercheuse en études queers, rend enfin justice aux trans et aux activistes des droits civils par qui ce mouvement s’amorça.

LE FHAR
DE CAROLE ROUSSOPOULOS
(France, 1971, 26', vf)
1971. En quelques mois, Carole Roussopoulos filme l’émergence joyeuse et totalement subversive du mouvement homosexuel dans le champ politique français : de l’insertion "sans invitation" du groupe de militants dans les rangs du défilé syndical du 1er mai aux AG fiévreuses qui suivirent et où s’exprima, pour la première fois, une volonté collective de casser les préjugés et d’ouvrir les esprits sur un sujet jusqu’alors tabou.

Ce film est un document fondateur non seulement pour l’histoire du mouvement LGBTQ+ mais aussi dans le cadre de l’émergence d’une pratique de réalisation engagée, dont Carole Roussopoulos est la pionnière.

⭐ Suivi d'un débat "Ce que les luttes doivent aux trans"
avec Alix Briex Membre actif du Collectif La Boite sous le lit (Archives LGBTQ+ de Bordeaux), et auteur d’un Master Histoire de l'art "Performance et nature comme champs de libération 1970-1980".
+ Jeanne Swidzinski , fondatrice de Trans 3.0 (soutien à la visibilité de la transidentité en Aquitaine).