logologo
HelpLoading...
14 May - 13 July 2022Passed
Registration
July 2022
Friday 1
12:30 - 18:30
Saturday 2
12:30 - 18:30
Sunday 3
12:30 - 18:30
Tuesday 5
12:30 - 18:30
Wednesday 6
12:30 - 18:30
Thursday 7
12:30 - 18:30
Friday 8
12:30 - 18:30
Saturday 9
12:30 - 18:30
Sunday 10
12:30 - 18:30
Tuesday 12
12:30 - 18:30
Wednesday 13
12:30 - 18:30

Gypsothèque du musée du Louvre, Petite Ecurie

8 avenue du Général de Gaulle, Versailles
  • Yvelines
  • Île-de-France

L'Or blanc : le gypse dans la découverte de l'Antique

Dans la Gypsothèque du musée du Louvre, une exposition qui évoque l’usage du gypse du bassin parisien dans la Réception de l’Antique.
14 May - 13 July 2022Passed
Registration
Elisabeth Lebreton/ Musée du Louvre

La galerie des Sculptures du château de Versailles

et

la Gypsothèque du musée du Louvre

La Petite Écurie du Roy, plus grande par sa rotonde et sa coupole que la Grande Écurie qui lui est symétrique, a été érigée par l’architecte du Grand siècle, Jules Hardouin-Mansart entre 1679 et 1682. La Petite Ecurie hébergeait à la fois, les chevaux d’attelage et des voitures de la Cour. Les trois grandes ailes – deux galeries doubles - qui forment l’actuelle galerie des Sculptures et des Moulages étaient donc à l’origine occupées par les stalles des chevaux : soixante-huit de chaque côté de la rotonde, quarante-huit dans la galerie axiale reliant la rotonde, du manège à la cour principale.
Aujourd’hui, et depuis 1970, si quelques modèles de chevaux ponctuent çà et là les galeries c’est pour une autre histoire. La Petite Écurie abrite désormais tous les rêves de l’appropriation de l’Antique grecque et romaine du XVIIe jusqu’au au XXe siècle : la gypsothèque du musée du Louvre, conservatoire de ce répertoire en plâtre, en témoigne.
Et par ailleurs, l’appropriation de l’Antiquité romaine et son surpassement par le Grand siècle, en marbre, cohabitent peu à peu, depuis 2015 : l’imposante galerie des Sculptures du château de Versailles, en atteste.

  • La gypsothèque se distingue grâce à des découvertes récentes, par la présence de tirages en plâtre anciens des XVIIe et XVIIIe siècles provenant des collections de Louis XIV et de ses successeurs, abritées dans la salle des Antiques du roi au Louvre. Elle est aussi remarquée par un vaste fonds de modèles pédagogiques d’architectures grecque et romaine unique au monde, ainsi que d’un ensemble plus étonnant, issu de recherches faites à Rome au milieu du XIXe siècle, autour de ce que l’on pensait alors refléter l’art original grec. Ce dernier temps marquera dès lors et de manière indélébile la création française.

  • Du château de Versailles, afin de préservation, sont présentés peu à peu, les chefs-d’œuvre modernes du Grand Siècle. Prolonger une très longue vie en extérieur allait porter des dommages irréversibles à une intégrité déjà malmenée.

Les deux institutions, le musée du Louvre et le Château de Versailles, sont amenées à travailler en collaboration. Sur la base de découvertes sans précédents, il est désormais rendu possible d’exposer des dialogues entre les œuvres elles-mêmes, de véritables têtes à têtes. Cependant, si l’antique demeure en toile de fond, c’est à Girardon et Regnaudin que l’on doit la mise en évidence d’un surpassement sans égal : le groupe d’Apollon servi par les nymphes, chef-d’œuvre absolu de la sculpture française.

Exposition

« L’Or blanc : le gypse dans la découverte de l’Antique »

À l’occasion de la 2nde édition de la Biennale d'architecture et de paysage de la Région Île-de-France, le musée du Louvre et le château de Versailles se sont associés pour ouvrir la gypsothèque.
Inscrit dans le thème « Terre et villes », l'exposition « L’Or blanc : le gypse dans la découverte de l’Antique » évoque l’usage du gypse du bassin parisien dans la Réception de l’Antique.

Si l’usage de ce que l’on nommait alors « l’Or blanc » est visible dans chaque galerie et pour chaque œuvre, le choix a été fait de présenter une réalisation, au milieu du XIXe siècle, que seul le moulage et le plâtre ont permis. Nous la devons à un homme hors du commun, un philosophe philhellène, toujours entre métaphysique et esthétique et acteur majeur à l’Instruction publique durant de longues décennies avant d’entrer au musée du Louvre en 1870, nommé Conservateur des antiques et des modernes : Félix Ravaisson Mollien. Son rêve : Ressusciter le ciseau grec . Il ira en Italie chercher dans les musées comme d’autres ont fouillé dans les ruines, afin grâce au moulage, d’extraire le fragment d’art grec authentique d’une œuvre romaine complétée. Amputant et mutilant pour retrouver le morceau vrai… « chez les modernes, l’étoile polaire du grand art », Ravaisson fait entrer l’incomplétude au musée et conserve, chevillé au corps, la volonté de démocratiser l’art, de faire de chaque lycée de France, un musée et d’éduquer par la beauté ! Pour cela, il dispose de deux ressorts : le plâtre comme matériau de prédilection, le moulage comme technique idéale pour répliquer à l’envi.

Commissaire de l’exposition :Elisabeth Le Breton , conservateur du Patrimoine au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines,
du musée du Louvre

Public cible
Tous publics
Type d'événement
Exposition

About the location

Gypsothèque du musée du Louvre, Petite Ecurie
8 avenue du Général de Gaulle, Versailles
  • Yvelines
  • Île-de-France