C’est un moyen de narration s’appuyant sur des séries d’images qu’un conteur fait défiler dans une sorte de théâtre miniature : le butaï. Apparaissant dans les années 30, le kamishibaï de rue disparaît peu à peu avec l’arrivée de la télévision vers 1960. Les planches d’histoires de kamishibaï étaient contrôlées et servaient de propagande d’État jusque dans les écoles. Planches peintes à la main ou imprimées d’histoires traditionnelles japonaises, photos de presse, étonnant vélo-kamishibaï, butaï, séquence filmée des années 50… témoignent de cette activité insolite et très populaire dans tout le Japon. De nombreux dessinateurs furent illustrateurs de planches de kamishibaï avant de devenir de célèbres mangakas. Une exposition proposée par Pierre-Stéphane Proust