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27 avril - 3 novembre 2019Passé
Conditions
Gratuit
Novembre 2019
Vendredi 1
12:00 - 19:00
Samedi 2
12:00 - 19:00
Dimanche 3
12:00 - 19:00
Accessible aux handicapés moteurs

Gare Saint Sauveur - Lille

17 boulevard Jean-Baptiste Lebas
  • Nord
  • Hauts-de-France

La Déesse Verte

Établissant un parallèle entre les formes de l’art et les formes de la nature, l’exposition prendra la forme ludique d’une vaste serre.
27 avril - 3 novembre 2019Passé
Conditions
Gratuit
MIGUEL PENHA, Palmeira Babaçu, 2007

Pour cette exposition, la commissaire Dorothée Dupuis s’est inspirée du célèbre jardin Las Pozas, réalisation fantasque et utopique, située dans l’état de San Luis Potosí au Mexique, du poète Edward James dans les années 70.

Sujet d’une guerre sans fin tant à l’encontre de ses pouvoirs destructeurs que pour le contrôle de ses ressources, la Nature est un Eldorado que l’humain a très tôt considéré comme une divinité symbolisée dans différentes mythologies par des animaux, des figures féminines et d’autres entités souvent anthropomorphes. Si l’homme a, par expérience, toujours compris le côté fragile de la nature — d’où son incarnation par ces personnages délicats que sont les nymphes et autres entités sylvestres — sa possible fin, voire son extinction, n’est envisagée que depuis peu de temps.

Cependant, on pense que la Nature survivra à notre extinction humaine. Comme une sorte de cyborg, chaque feuille, chaque plante, chaque organisme a la capacité constante de muter, de réinitialiser ou modifier ses circuits pour s’adapter à de nouvelles circonstances. La notion de nature n’existe qu’en relation dynamique à celle de culture, prise comme définition de la présence humaine sur terre, ainsi que la façon dont les modes de vie globaux de celle-ci, impulsés par la colonisation et le capitalisme tardif, influent sur l’environnement et vice et versa.

La Déesse Verte est alors pensée à la fois comme un personnage, incarnation générique de l’idée de nature, mais aussi comme un paysage sollicitant nos sens et composé par les oeuvres de l’exposition. Ces dernières font le portrait des mutations subies par les hommes, végétaux et animaux depuis le siècle dernier, et référencent autant le rapport technologique contemporain que nous entretenons avec notre environnement que d’autres systèmes de compréhension de ce dernier, notamment ceux des peuples autochtones des Amériques. Établissant un parallèle entre les formes de l’art et les formes de la nature, l’exposition prend la forme ludique d’une vaste serre reconstituée dans l’espace de la Gare Saint Sauveur.

Dans un dialogue incessant avec la notion, cruciale elle aussi, de monde bâti à travers la figure de la ruine, qu’elle soit urbaine ou issue de civilisations disparues, mais aussi de l’idéal architectural moderniste, l’exposition référence de nombreux paysages, jardins, représentations mythiques, imaginaires et/ou historiques de la nature, en lien avec l’art, les cultures indigènes, la technologie ou la science-fiction, soulignant les ambiguïtés des notions de naturel, d’authenticité et d’exploitation.

Artistes : Gwladys Alonzo, María José Argenzio, Mariana Castillo-Deball, Carolina Caycedo, Chelsea Culprit, Dewar & Gicquel, Naomi Fisher, Galerie Rezeda, David Gumbs, Cristóbal Gracia, Cynthia Gutiérrez, Renaud Jerez, Lake Verea, Lucile Littot, Engel Leonardo, Caroline Mesquita, Miguel Penha, Calixto Ramírez Correa, Clémence Seilles, María Sosa, Fabiola Torres-Alzaga.

Commissariat : Dorothée Dupuis

Avec le soutien d'Accor

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À propos du lieu

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