Le chantier de restauration de la Lieutenance de Honfleur, suivi bientôt de l'installation dans celle-ci d'un Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine, a ouvert de nouvelles perspectives scientifiques et permis d'engager des investigations permettant de dater plus sûrement des exemples de l'architecture honfleuraise.

Ainsi, alors que seule la célèbre église en bois Sainte-Catherine a fait l'objet par le passé d'une analyse dendrochronologique (datation par l'étude des anneaux de croissance des troncs d'arbres), un échiffe a été daté en 2017 dans la Lieutenance, et 2018 verra la première analyse de ce type jamais effectuée dans la ville sur une habitation privée, en l'occurrence celle abritant aujourd'hui le musée d'ethnographie. L’enjeu est aujourd'hui, très clairement, de développer ce type d'analyses et de sensibiliser en particulier les propriétaires privés de bâtiments à pans de bois à ce type de datation. 

La Fête de la science sera donc l'occasion d'accueillir Yannick Le Digol du laboratoire Dendrotech, qui viendra nous expliquer la méthode et les enjeux de l'analyse dendrochronologique, et nous présenter les résultats obtenus par ce laboratoire sur les édifices honfleurais.