Paul Lay
Paul Lay fait partie de ces artistes qui ne laissent rien au hasard. Pour ces Variations sur Beethoven, il s’est préparé comme on s’entraîne pour une épreuve exaltante : avec goût du risque, passion et besoin d’immersion. Le natif d’Orthez a quelques distinctions à son actif. A 30 ans, il se voit décerner le Prix de l’Académie Charles Cros, puis le prestigieux Prix Django Reinhardt distinguant le meilleur musicien de l’année, avant le Prix artiste instrumental aux Victoires du Jazz en 2020. Quelques arguments convaincants avant de s’attaquer au monument Beethoven sans trembler. Pour ce concert -donné avec une création vidéo originale des étudiants de l’Ecole des Gobelins à Paris-, Paul Lay a cherché l’équilibre juste entre le respect et la beauté de certains des grands classiques du compositeur allemand et l’espace octroyé à l’improvisation. Avec en filigrane, le souci de conserver et de s’inspirer de l’esprit du maître. Il a d’ailleurs fait un séjour à Vienne, une immersion dont il est revenu avec en mémoire, des humeurs et des émotions, sur lesquels il s’est appuyé pour nourrir ses compositions.
EN SAVOIR PLUS