La lune des roses
« La peinture d’Audrey Perzo procède de l’architecture, du design, et de l’espace en général. Les lignes qui la traversent témoignent d’une géométrie appliquée, faite de pavements, de plans, de lignes de fuite, de volumes, de cercles et de carrés. La peinture est en cela « medium » au sens strict, c’est-à-dire qu’elle est un moyen d’accueillir et de transmettre autre chose qu’une forme ou une couleur définie, comme un conduit accompagnant des énergies potentielles. Aussi, se constate une poétique du bricolage où le brouillon, la maquette, le schéma et la cartographie sont moins marqueurs de repentirs et de travaux préparatoires que du travail en soi. Mais ces formes nettes sont rendues floues par le biais de plusieurs truchements : reflets, transparences, dispositifs membranaires. Leur précision première fait place à l’instabilité, au vaporeux, au tremblement. »
Extrait du texte d’Elora Weill-Engerer.