Frédéric Harranger, bibliothécaire.

Holtz, Stravinsky, ou Tchaïkovski, sont quelques-uns des compositeurs qui apparaissent en filigrane dans les compositions de John Williams pour le cinéma (Star Wars, Les dents de la mer…) et c’est parfois à s’y méprendre. Il ne serait pas le premier ni même le dernier à invoquer ses aînés pour construire une narration sonore ou porter jusqu’aux oreilles des émotions qui échapperaient à l’œil. On peut citer ces couleurs impressionnistes à la Ravel qui s’invitent dans les musiques de Bernard Herrmann pour si bien sublimer les suspenses hitchcockiens. Alors, John Williams est-il un habile plagiaire, ou bien un Jedi symphonique inspiré ?