Chamberlain + Melaine Dalibert
Curieux. Mathieu Harlaut a toujours eu l’audace de pousser ce vilain défaut pour convoquer de singuliers spectres sonores. Dans ces apparitions, s’agrège un faisceau d’influences et de démarches combinant DIY, appropriation savante et redistribution pop.
Chez Chamberlain, classique, jazz, electro, bandes originales
s’hybrident dans d’innovantes compositions. Voilà le tableau : Ravel, Satie, Debussy, Fauré, Steve Reich, Max Richter, Aphex Twin et Kraftwerk, Maurizio et Moodymann, Brad Mehldau … Vous l’avez là ? Peut-être manque-t-il encore ces grands compositeurs pour cinéma tels Ennio Morricone ou François de Roubaix ? Et pourquoi pas un nouvel Arthur Russell ? Laissez tomber le leste des références. Ce n’est pas tant d’où vient Chamberlain qui nous importe, mais où il nous emmène.
Le pianiste et compositeur Melaine Dalibert est activement engagé dans la diffusion du répertoire contemporain (Gérard Pesson, Giuliano D’Angiolini, Tom Johnson, Sébastien Roux…). Il mène aussi un travail de composition centré sur son instrument. Dans ses concerts, drones pianistiques alternent avec pop-songs hypnotiques aux harmonies post modernes. En connexion avec des musiciens comme Will Guthrie, Joachim Florent, son frère Elie Dalibert (cf quartet Unicorn), Sylvain Chauveau ou l’Ensemble 0, il est aussi passionné par les arts visuels, à l’affiche de nombreux festivals, centres d’art.…