D’après l’album « Les 2 vieux et l’arbre de vie » de Patrick Fischmann et Martine Bourre (éd. Didier jeunesse, 2013)

Les p’tits cailloux que l’on s’aime, c'est l’histoire, avec un petit « h », de la transmission des gens ordinaires. Parce qu’au-delà de l’éducation, de la scolarité, de notre vie sociale, nous nous construisons par les gestes quotidiens, les expressions, les rituels distillés de génération en génération, et ce, dès la petite enfance.

Ce sont ces petits riens qui s’immiscent petit à petit, nous nourrissent et participent amplement à ce que nous sommes aujourd’hui. Ce sont ces petits riens qui font que nos chers disparus sont toujours dans un coin de notre être. Ils conditionnent parfois les directions que nous prenons, les réticences que nous avons ou encore les envies qui nous poussent à aller plus loin et à transmettre à notre tour.

C’est à travers ce conte de Sandrine Laurent, rythmé aux sons de l’accordéon de Sylvie Barray, que la « petite » histoire se déroule et chemine en chacun d’entre nous, sans nostalgie, autour des saveurs de l’enfance. Ces évocations font écho et raisonnent en interaction avec le public.

Un petit moment pour se poser, dans ce monde de brutes, pour se recentrer sur les cailloux que ceux qui nous aiment ont semé en nous. Un petit moment pour ne pas perdre notre « essentiel ».

D'après une histoire de Patrick Fischmann et Martine Bourre
Interprète et metteuse en scène : Sandrine Laurent, accordéoniste : Sylvie Barray