LYSISTRATA [rock indé]
Valeur sûre de la scène indé, la fougue de la jeunesse de Lysistrata avait envoyé valser les étiquettes du post-hardcore et du noise rock à la sortie de ses deux premiers albums.

Avec le troisième paru en printemps dernier, le trio ovni fait la part belle au songwriting servi par l’accent parfait de Ben Amos Cooper aux origines anglaises. Une salve de morceaux fédérateurs calibrés pour un public qui sait faire la fête. Des mélodies pop et catchy, des passages hardcore dont la violence n’a pas été cachée et surgit, explosive et redoutable : pas de traitement en demi-teinte, un album aux partis pris tranchés, Lysistrata a élevé son art d’un sacré cran.

FONCEDALLE [acid rock]
Ils sont le chaînon manquant entre la scène mancunienne des 80s, le noise rock de Gilla Band, le rock électronique de Soulwax & les turbines motoriques de Turing Machine. Ne préférant pas choisir entre être une porte ouverte ou un produit impertinent, Foncedalle préfère trouver une recette qu’il imagine venant du futur, plutôt que d’ouvrir un livre truffé de références.